Alors que le calendrier réaménagé prévoit la réouverture des activités scolaires ce lundi 03 août 2020, l’intersyndical des enseignants de la sous division provinciale de l’enseignement primaire secondaire et techniques (EPSPT) de Dungu en province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, exige notamment : le payement de nouvelles unités (NU) longtemps identifiées et restées désespérées, la regularité dans les payements des enseignants de cette partie du pays, la banalisation des zones salariales, la mise en place des dispositions pratiques pour la protection des enseignants et élèves contre la COVID-19.
Ces revendications sont contenues dans une déclaration faite à la presse ce mercredi 29 juillet 2020 à l’issue de la reunion d’intersyndical des enseignants de la sous-division de l’EPST/Dungu.
Selon son compte rendu fait par son président, il était question d’analyser les enjeux de la réouverture des activités scolaires et la vie sociale des enseignants face à ce contexte.
« Il a fallu faire les analyses contextuelles pour marier la réalité sur la réouverture des activités scolaires et la vie sociale des enseignants « , a fait savoir Jean Paul Laglise au sortir de cette rencontre.
Face à ces multiples problèmes liés à la vie sociale des enseignants, l’intersyndicale demande aux autorités tant locales, provinciales que nationales de prendre en compte les préalables invoqués pour sauver cette année scolaire :
« La situation de nos collègues NU identifiés mais pas payés et leur avenir salarial reste flou, l’irrégularité de la paie des enseignants dans la sous division de Dungu déjà deux mois non payés, les zones salariales discriminatoire ne sont pas bannies dans un pays pour les mêmes élèves, le même programme. Qui sont les enseignants de ville ? Et qui sont ceux des brousse ? » Se demande JP Laglise.
Avant d’ ajouter :
« Aux noms de notre base, enseignants de la sous division provinciale de Dungu, nous disons qu’il est incomode aux enseignants de reprendre les enseignements ce 03 août 2020 ».
Toute fois l’intersyndical préconise une réflexion au niveau des autorités locales sur des dispositions pratiques liées au contexte et au milieu pour que les finalistes ne soient pas sacrifiés.
Contacté à ce sujet le chef de la sous division provinciale de Dungu, François Iniko Kelekulu,
Indique que cette décision relève de la compétence des autorités eductaionnelles du niveau national. Il assure avoir appelé les parties prenantes pour une réunion d’ urgente pour trouver une solution locale.
Pierre Mungu / Dungu