L’actuel état de la Route Buta-Banalia/photo Patrick Bosso

Le tronçon routier Buta-Banalia long d’environ 200 km sur la route Kisangani dans la province du Bas-Uélé se trouve à ces jours en état de délabrement très avancé.

Selon des sources de la société civile, cette route d’intérêt économique capital reste parsemée des gros bourbiers obligeant les bus et autres véhicules à mettre plus de trois jours en lieu et place d’une journée précédemment pour atteindre Buta. La situation s’est amplifiée avec le retour de la saison pluvieuse.

La dégradation de ce tronçon routier dont la dernière réhabilitation remonte en 2014 selon nos sources impacte déjà négativement sur la vie socio-économique sur les marchés de Buta. Hausse du prix des produits manufacturés de première nécessité notamment du sel, huile végétale, savon, haricot provenant de Butembo via Kisangani dans la Tshopo.

Selon Régine olongo, présidente intérimaire de la société civile forces vives du Bas-Uele, la situation risque de s’empirer si rien n’est fait pour remettre à l’état cette route de la nationale N°4. Par ailleurs Certains observateurs craignent que Buta soit coupé des provinces voisines car la situation reste chaotique sur les autres routes notamment Buta-bunduki jusqu’à bumba, province de mongala Buta-Poko-Isiro dans le Haut-Uélé.

Contacté ce vendredi 03 juillet 2018 à ce sujet , le ministre provincial des infrastructures, travaux public et reconstruction du Bas-Uélé reconnait cette sitiation. Shiko Mbowaka kapatilu indique que la province fait face à un manque criant des moyens financiers pour relever ses multiples défis notamment dans le domaine des infrastructures routières.

Les différentes entreprises qui ont gagné des marchés pour la réhabilitation de ces différentes routes notamment les chinois, TRAMINCO et autres ont toutes abandonné à la suite de cette problématique. La province du Bas-Uélé qui réunit péniblement une recette de moins 20.000 dollars américains se bat avec les moyens de bords sans succès pour des interventions ponctuelles sur les routes de desserte agricole à travers l’office de route locale. Rien ne peut être fait sur la route transafricaine et celles d’intérêt national sans rétrocession ni l’apport de la banque mondiale qui a fermé ses activités ici chez nous explique-il.

Héritier MUNGUMIYO
orientalinfo.net:

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