La police Nationale Congolaise a procédé mardi dernier aux arrestations de quatre présumés bandits opérant à Durba, territoire de Watsa, dans la province du Haut-Uele au nord-est de la RD Congo.
Ce joli coup de filet a été réalisé lors d’une opération musclée menée tôt le matin au quartier Camp Dombe, réputé pour sa spécialité à héberger ces bandits qui sèment régulièrement panique et désolation dans cette cité minière.
De l’occasion, plusieurs biens volés ont été saisis. Ils seront restitués à leurs propriétaires comme à l’accoutumée.
La veille, le commandant de la police en territoire de Watsa avait présenté deux autres bandits de grand chemin dont le récidiviste Simandia Tongolo alias Super Muyogo, numéro 02 de leur mouvement, précédemment arrêtés.
Le commissaire Supérieur Principal, Aimé Twite, précise que ces malfrats se sont organisés en équipe. Ils opèrent avec des armes blanches, défient éperdument les forces de sécurité au Camp Ndombe et font pleurnicher la population :
« Ça c’est juste un échantillon, la grande équipe est restée encore à Durba, nous sommes à leur recherche notamment pour association des malfaiteurs, vol qualifié et destruction méchante. »
Le numéro 01 de la PNC à Watsa promet leur acheminement pour Isiro vu l’état critique de la prison centrale de Watsa et appelle la population à une collaboration parfaite.
« Nous demandons une collaboration étroite avec la population afin de mettre point final avec ces ennemis de la population. Ces gens comme Super Muyogo, il y a un mandat qui est venu d’isiro pour avoir caillassé le véhicule du chef du département social lors de la récente journée ville morte de la société civile. Tels qu’ils sont là, ils ne vont pas faire la prison ici à Watsa. Ils vont le faire à Isiro. Je vais tout faire pour mettre du carburant dans mon véhicule pour qu’on puisse les acheminer », rassure M. Twite.
Il faut donc dire qu’il s’observe une montée inquiétante de l’insécurité ces derniers jours à Durba. Tantôt les personnes sont agressées et leurs biens de valeur emportés par des hommes non autrement identifiés tantôt des maisons d’habitation ou de commerce nuitamment sont dévalisées tous les jours à la grade désolation de la population.
Ariko Timothée
