L’initiative est de la société Golden Camp solutions  GCS en sigle, une sous-traitance de kibali GoldMines  qui a commencé avec la deuxième phase de la distribution de ces semences depuis mi-juillet dernier à  Durba.

Pour Ir. Étienne Kasangaki, le coordinateur du projet, l’objectif est non seulement d’encourager les projets d’élevage des porcs, des poules, des chèvres mais aussi réactiver les différents projets de minoteries de Durba afin d’influer sur les prix actuels de poulet, de viande de pors et de la semoule sur les marchés car nous importons la quasi-totalité de ces produits de l’Ouganda pourtant Durba dispose des potentialités agro-pastorales énormes.

En plus, ce projet pourrait absorber un certain de nombre de sans-emploi qui  rêvent jour et nuit un job au sein de Kibali Gold mine avec ou sans qualité requise.

« Nous importons beaucoup d’aliments, c’est la  raison pour la quelle nous demandons à la population en général et aux agriculteurs en particulier de s’approprier ce projet et de produire suffisamment  tout en minimisant le coût de production afin de disposer aux consommateurs nos produits aux prix compétitif » car actuellement , c’est l’Ouganda qui inonde nos marchés avec ses produits agricoles plantés avec les pesticides.

L’initiative s’inscrit également dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique de soutien aux initiatives locales menée par GCS dans son volet de développement de l’agro-business.

Comme condition d’obtention de ces semences hybrides , faut d’bord souscrire à la fiche d’identification et la signature du contrat qui interviennent après  lecture et explications minutieuses sur le bien-fondé de ce crédit de semences mais  aussi sur les différentes techniques culturales qu’exige la culture de maïs dans la région tropicale.

Ainsi, comme conseillé par la maison de production et traitement de ces semences, il faut disposer d’au-moins 20 kg des graines pour emblaver une superficie d’un  hectare aux écartements de 75 cm d’interlignes et 25 cm sur la ligne pour enfin espérer à un rendement moyen de 5 tonnes en optant pour la monoculture.

Cependant , sur les 5000 kg des semences de maïs reçues, environs  4600 kg sont déjà distribuées avec le chef de secteur surur comme le tout premier bénéficiaire parmi le 102 personnes.

« Nous voulons le développement dans le secteur de l’agri-business, l’ appui de l’État congolais afin de rendre ce secteur plus sexy car la majorité de la population congolaise et la jeunesse surtout  considère encore l’agriculture comme un métier de la honte en plus un secteur de refuge. Trois choses nous ont motivé concernant ce projet, le maïs intervient dans la consommation de l’homme et celle des bétails, il est facilement cultivé par la population et enfin un peu moins exigeant.

Ainsi, lr.Étienne Kasangaki exhorte la population à s’approprier ce projet d’expérimentation  car sa réussite entraînerait certainement d’autres projets agricoles tel que le riz, l’arachide, l’haricot, le manioc voire certains projets d’élevage.

« Chers agriculteurs nous vous appelons à un bon usage de ces semences. Ce n’est pas pour la consommation humaine directe comme le conseille  la maison de production mais plutôt  pour semer. Vous devez être prudents parce que cette semence est traitée avec des produits chimiques qui peuvent vous coûter la vie si vous la consommez. Vous devez semer selon les prescriptions et rembourser les quadruples de ces semences reçues après récolte afin d’assurer la pérennisation de ce projet et  stabiliser le prix de maïs qui a souvent tendance de tripler pendant la carence permettant ainsi aux éleveurs d’importer de l’Ouganda.

Pour obtenir les résultats escomptés, GCS et ses partenaires proposent déjà un certain nombre des débouchés sûrs aux agriculteurs après  suivi de l’évolution au champ de chaque bénéficiaire des semences de maïs.

« Les séances de formation comme ateliers seront également organisées par les techniciens afin de renforcer les capacités de nos paysans sur les techniques culturales et aussi sur l’usage correct des fertilisants organiques et pesticides dont la demande a été déjà soumise à la hiérarchie de la société GCS pour améliorer le rendement et protéger les cultures contre les pestes étant donné que cette région est riche en termite et autres insectes ravageurs de maïs ».

EAriko Timothée