Le prévenu Manou Kibonge Omari, président des jeunes de la rive droite de la rivière Tshopo dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la Province de la Tshopo, a été transféré le samedi 11 août 2023 du ciat urbain de la ville à l’auditorat militaire garnison de Kisangani.
Arrêté la soirée du 06 août 2023 le présumé Manou Kibonge est poursuivi pour meurtre, association de malfaiteurs, coups et blessures aggravés ayant entraîné mort d’homme, incendie volontaire de l’assemblée provinciale de la Tshopo, rébellion, destruction méchante, détention illégale d’armes et munitions de guerre; coups et blessures volontaires simple et menace d’attentat.
Signalons qu’avant son transfèrement à l’instance militaire, le commandant ville, le commissaire supérieur principal Kingombe Nduma Floribert, a, en présence du maire de la ville de Kisangani, monsieur Denny Likunde Litawehe et de la bourgmestre de la commune Tshopo, Marianne Batamane Angelowane lancé un appel à témoins pour chargé ce dernier avant de présenter brièvement la chronologie des évènements marquants de l’arrestation du présumé bandit Manou Kibonge Omari.
» Le présumé criminel connue et longtemps recherché par les cellules de sécurité de la ville de Kisangani ici présent est chef de plusieurs accusations. Mais le cas le plus marquant est le cas de meurtre qui s’est produit le 03 octobre 2022 sur la septième avenue commune Tshopo où un certain Sabin de la rive droite de la rivière Tshopo qui pourchassait un certain Liendo Maco Godée alias Mbinzo qui aurait extorqué son téléphone et un sac à main a été tabassé à mort au point de perdre sa vie. Et par représailles, monsieur Manou Kibonge ici présent ayant appris que l’un de ses lieutenants (Sabin) a été poignardé s’est déplacé de la rive droite de la rivière Tshopo, son domicile avec sa bande pour venir s’attaquer à ce Liende Maco Godée alias Mbinzo. Ces derniers l’ont tué à l’aide d’un cailloux à la tête. C’est comme ça que depuis lors les services des renseignements et de sécurité étaient à sa recherche », a précisé l’officier de la police.
L’autorité urbaine de Kisangani a pour sa part félicité le travail abattu par la Police Nationale Congolaise.
« C’est un travail à féliciter. Je demande ici que la justice soit indépendante. Le service de l’ordre doit exécuter réellement son travail. Que le malfrat soit condamné pour subir la rigueur de la loi. L’état de droit doit être établi partout au Congo. Je profite de l’occasion pour appeler la population victime à passer le charger. Tolérance zéro! », a-t-elle lancé.
Occasion pour la bourgmestre de la commune, Marianne Batamane Angelowane qui l’autre fois a promis mouiller sa blouse pour ses administrés afin de vaquer normalement à leurs occupations, a demandé à ses gouvernés à faire encore une fois confiance à la justice et aux autorités établies.
« Je ne peux pas encore me prononcer à ce stade vu que le verdict n’est pas encore tombé. Je suis là aujourd’hui pour accompagner le présumé bandit Manou Kibonge à l’auditorat militaire garnison de Kisangani en vue de voir de mes propres yeux, me rassurer de l’effectivité de son transfert à l’auditorat militaire garnison de Kisangani. Nous croyons que la justice va faire son travail comme la fois passée avec les audiences publiques du 02 août 2023 à l’esplanade du bureau Communal de la Tshopo où 7 malfrats ont été condamnés à la peine capitale. Si ce Manou Kibonge Omari peut être jugé publiquement ça sera la satisfaction de la population, de la bourgmestre et la fierté de l’état de droit sur toute l’étendue du pays », a-t-elle indiqué.
Nanou Mokuba.