Les opérations d’indemnisation des personnes affectées par le projet de l’entreprise Giro GoldField ont repris depuis mardi 14 août 2018 à la Raw Bank agence de Watsa dans la province du Haut-Uélé.
Ce processus avait connu de couac l’année dernière à la suite de l’incompréhension entre les membres de la commission de délocalisation et les PAP sur l’indemnisation humanitaire instituée par l’autorité provinciale en faveur des propriétaires des constructions dites anarchiques.
Dans un entretien avec une délégation de la presse ce vendredi 17 août à Watsa, le président de la commission de délocalisation pour Giro a indiqué que les réglages ont été effectués afin de permettre que ce processus se poursuive sans une nouvelle interruption.
Selon Mike Kodravele, le processus relancé prend en compte toutes les catégories incluses dans cette nouvelle opération qui se veut exemplaire dans la contrée. Les premières catégories concernées sont des personnes ayant plus d’avoirs. Le retard s’expliquerait aussi par les procédures entamées par l’entreprise concernée pour se délister des bourses australiennes.
Entre temps, l’entreprise Giro Goldfield qui clôture ses études de faisabilité envisagerait incessamment la construction de son usine de transformation d’or renseigne la même source. Elle a été reconfigurée pour lui donner du souffle afin de continuer dans la bonne voie. Les opérations sont parrainées par le gouvernement provincial. Jeton, passe port ou carte d’identité ou encore carte de creuseur sont à exhiber par les bénéficiaires propriétaires des bouvons, sous-courant et consorts pour entrer en possession de leur dû a précisé Mike Kodravele.
La reprise de ce processus qui a coulé beaucoup d’encre et de salive reste saluée par la société civile locale car elle apaise un peu l’esprit des populations concernées. Jean-paul Ngongo, chef d’antenne de cette structure citoyenne à Giro souhaite qu’il y ait plus de transparence et rapidité pour cette nouvelle opération afin de ne pas retomber à la case du départ.
« oui, les autorités nous ont rassurés que c’est vers un dénouement heureux de ce processus. Le souhait est que ça se passe vite et que tout le monde soit servi selon la loi. La population de Giro n’attend que ça. Maintenant nous attendons vivre la réalité jusqu’au bout. »
Notez que la commission de délocalisation composée de plus de 70 personnes est constituée notamment des cadres de l’entreprise, des membres du gouvernement provincial, des opérateurs sécuritaires et des services spécialisés , des représentants des PAP et des acteurs de la société a-t-on appris.
Héritier MUNHUMIYO/Orientalinfo.net