Dans une correspondance datée du 20 août dernier adressée à l’autorité provinciale, la population de la carrière minière Giro située à près de 75km de la cité de Watsa dans la province du Haut-Uélé revient à la charge en dénonçant un processus de sa délocalisation moins transparent et entaché de beaucoup de zones d’ombre.
Dans ce document de deux pages, les 88 signataires déplorent ce qu’ils appellent « le non respect des clauses » préalablement définies de commun accord avec la délégation de la grande commission de délocalisation des personnes affectées par ce projet doublé des magouilles qui caractériseraient le processus repris le 14 août dernier.
Il s’agit notamment selon eux de la mise à l’écart de la paie de 500$ aux orpailleurs restants, de l’apparition des personnes fictives sur la liste de la catégorie (A) des propriétaires des bouveaux et sous-courant pour ne citer que ceux là.
Les signataires de cette lettre de revendication et d’ultimatum sollicitent l’implication du gouverneur de province pour rétablir dans leurs droits, dans la transparence les personnes affectées par le projet (PAP) de Giro Gold Field une semaine avant la rentrée scolaire écrivent-ils. Ils menacent de reprendre l’orpaillage dans le périmètre de Giro Golf Field au cas où leurs revendications resteront lettre morte.
L’administrateur du territoire indique avoir déjà transmis les revendications de ces PAP à qui de droit.
Et jusque là silence radio côté gouvernement provincial tout comme de l’entreprise dite minière. Toute fois, il sied de signaler que lors de son récent entretien avec une délégation de la presse le 17 août dernier à Watsa, le président de la grande commission de délocalisation avait indiqué que tous les réglages étaient effectués pour finaliser dans le bon ce processus et qu’aucun PAP de Giro ne sera oublié. Toute fois, Mike Kodravele avait reconnu l’incompréhension de certaines personnes affectées par le projet Giro Gold Field sur certaines questions.
Héritier MUNGUMIYO/Orientalinfo.net
