Une forte délégation de la direction de l’Autorité de Régulation de la Sous traitance dans le secteur Privé (A.R.S.P), séjourne depuis ce mercredi 01 septembre 2021 sur le site d’exploitation de l’or par la société Kibali GoldMines à Doko (Haut-Uele) à l’initiative de cette dernière.
L’objectif est de sensibiliser et vulgariser la nouvelle loi régissant les sous-traitances en RDC mais aussi procéder à l’enregistrement de toutes les entreprises œuvrant en partenariat avec KGM.
En conférence de presse, le chef de la délégation, Alain Bussy, Directeur Général Adjoint de l’ARSP, a indiqué que l’enregistrement des sous-traitances reste érigé comme préalable légal pour sa reconnaissance et éligibilité au partenariat dans le secteur privé.
« Cette loi ouvre les activités de sous-traitances dans tous les secteurs à des entreprises majoritairement à capitaux congolais promues par des congolais(au moins 51% de parts). L’enregistrement se fait en ligne sur le www.arsp.cd et est gratuit. », a-t-il dit.
M. Bussy reste convaincu que Kibali ne pourra pas contracter avec des sous traitants qui ne sont pas enregistré sous peine de s’exposer à la rigueur de la loi.
Par ailleurs, il a exhorté les entreprises locales à œuvrer pour développer leur capacité technique en vue de devenir compétitives.
Le représentant de KGM dans cette conférence de presse,Teddy Biavanga du département de supplying (approvisionnement), a précisé que le géant accorde un moratoire d’un mois jusqu’au 1er octobre pour toutes ses sous-traitances afin de se mettre en règle au risque de rompre leur collaboration.
La loi donne également des prérogatives à L’ARSP de prélève sur toutes les factures payées par l’entreprise mère à ses sous-traitances, une redevance de 1,2% contrairement à 5% initiaux. Cet est destiné à alimenter le fonds de garantie pour la promotion de l’entrepreneuriat local.
La FEC locale à travers son comité directeur a salué cette initiative visant à sortir ses membres de l’ignorance.
Il sied de noter que Kibali GoldMine rapporte avoir versé plus de 70 millions de dollars américains au premier semestre 2021 à ses contractants locaux. Sur place des voix s’élèvent pour exiger que des gros marchés soient aussi octroyés aux « entreprises réellement locales » qui ne bénéficieraient que des miettes jusque-là.
Orientalinfo.net