Le directeur d’exploitation de la société de Kilo Moto sur la photo, a plaidé mercredi 02 septembre pour la relance de cette entreprise publique d’intérêt primordial pour les provinces de l’Ituri et du Haut-Uele.

Basolene Yongeli a fait ce plaidoyer en marge de la mission officielle du vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, Gilbert Kankonde accompagné de son collègue des droits humains, André Lite.

Pour lui, la relance de la SOKIMO s’avère aujourd’hui une des solutions efficaces pouvant permettre d’apaiser le climat souvent très tendu entre les investisseurs miniers et les populations congolaises, le cas de Kibali GoldMines.

Présent dans la salle, le président syndical de la SOKIMO a également abondé dans le même sens.

« Le projet KGM est devenu toxique pour cette entreprise publique car plusieurs promesses d’espoir sont restées non réalisées. L’État, le partenaire et la direction SOKIMO en sont tous responsables chacun à son niveau. Les travailleurs de la SOKIMO vivent aujourd’hui comme des esclaves dans leur propre pays 9 ans après être délaissés sans salaires. Plus grave, chaque semaine un agent est enterré pitoyablement souvent avec des cercueils péniblement débrouillés », a dit Cyrrille Masakuna.

Ce dernier suggère notamment, l’audit de tous les contrats signés entre la SOKIMO et ses partenaires, la révision partielle du contrat KGM-SOKIMO suivi d’un audit financier des opérations financières KGM-SOKIMO et la récupération de tous les permis n’ont exploités pour reconstituer un actif consistant pour la SOKIMO. Allusion faite à la GECAMINES et la MIBA qui renaissent de leurs cendres.

La délégation nationale conduite par le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Gilbert Kankonde et son collègue des droits humains, André Lite a promis de faire rapport au chef de l’État Félix Tshisekedi, ayant placé son mandat sous le slogan « le peuple d’abord » afin de trouver des solutions qui conviennent tout en rassurant d’avance que le dossier SOKIMO a déjà présenté au conseil des ministres et les résultats attendus dans un bref délai.

Rappelons que les argents de la SOKIMO enregistre à ce jour une centaine d’arriérés de mois de salaire.

Orientalinfo.net