La présidence de la République Démocratique du Congo a décidé de dépêcher une délégation mixte en territoire de Watsa dans le Haut-Uele pour s’imprégner de la tension au tour de la résurgence de la barbarie sur fond de la xénophobie en Afrique du sud.
D’après le sénateur Jean-Pierre Batumoko, 2 conseillers du président Félix Tshisekedi, le ministre des droits humains André Lite, des parlementaires et autres feraient partie de ladite délégation. Déjà, l’on signale la présence depuis ce dimanche du ministre de l’intérieur du Haut-Uele sur place.
Cette délégation prendra langue avec les couches sociales afin de récolter leurs préoccupations.
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Du coup, la jeunesse qui avait lancé l’ultimatum au côté de la coordination provinciale de la société civile sursoit son mouvement. Elle compte remettre à la délégation un mémorandum reprenant leur mécontentement et désidératas à transmettre à la haute autorité du pays.
Des images de violences xénophobes en Afrique du Sud ont tourné en boucle sur les réseaux sociaux. Des étrangers, principalement africains, ont été attaqués, parfois même brûlés vifs et laissés pour morts ou grièvement blessés. Ces violences, qui se déroulées dans les grandes villes du pays comme Pretoria et Johannesburg, ont suscité une pluie d’indignation à travers le monde.
Nanou Mokuba