La ministre congolaise de l’emploi, travail et prévoyance sociale est arrivée ce mardi 08 septembre à Doko, territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele pour une première visite officielle dans cette partie du pays.
Néné Nkulu, y est après l’étape de Kisangani, chef lieu de la province sœur de la Tshopo.
Cette visite s’inscrit dans le cadre de la vérification des conditions de travail du personnel congolais et expatriés et aussi de la application des gestes barrières dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus au sein de l’entreprise minière Kibali Gold.
Aussi tôt arrivée, la patronne du Travail et Prévoyance Sociale a eu à s’entretenir avec les responsables du géant minier du Haut-Uele à travers les chefs des différents départements que comptent cette mine en vue d’avoir une vue détaillée sur le fonctionnement et passer en revue les activités de kibali gold mine.
Dans son speach, le représentant de la cheffe de la ressource humaine de kibali a fait savoir à l’auditoire que cette société minière compte à ce jour au moins 5.200 travailleurs dont 35,5 % des ressortissants de la province du Haut-Uele et 5% du personnel féminin.
Prenant la parole, madame le ministre se dit satisfaite des mesures prises dans le cadre de la santé et sécurité de travail et aussi de la bonne collaboration entre les travailleurs et l’employeur à travers l’exposé de la délégation syndicale avant de rassurer de l’accompagnement du gouvernement central pour sécuriser l’entreprise.
«Je suis en train de faire le tour de toutes les provinces, d’abord premièrement pour voir les effets négatifs de la pandémie à coronavirus sur les entreprises en particulier et sur le monde du travail en général. Et en suivant les exposés ici, apparemment l’entreprise n’a pas été affectée et c’est une bonne nouvelle pour nous par ce que les emplois ont été souvegardés et l’entreprise continue à fonctionner normalement », déclare Mme Nkulu.
Elle a eu à visiter les installations du centre médical kibali ( CMK). Son agenda prévoit une descente sur le terrain à la rencontre des travailleurs sur le site ce mercredi avant de clôturer sa mission dans la contrée.
Nanou Mokuba