Le président du conseil provincial de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC/Haut-Uele, est monté au créneau le weekend dernier pour donner la position de cette chambre de commerce par rapport à ce dossier qui fait couler et encre et salive ces jours-ci.
Cyrille ekolo Moke n’est pas passé par le dos de la cuillère pour qualifier cette exploitation illégale par des étrangers de pillage des ressources naturelles inacceptable :
« Nous ne sommes pas d’accord, au sein de la FEC au niveau national tout comme au niveau provincial que les richesses du pays soient pillées par des individus hors-la-loi de cette manières là. Nous ne pouvons jamais être d’accord avec ce genre d’exploitation qui viole toutes les lois du pays en faveur de quelques individus qui favorisent ce pillage de ressources de pays. Les réserves qui sont en train d’être épuisées aujourd’hui anarchiquement par les chinois, ce sont des réserves qui pourraient aider les générations futures. Et nous ne pouvons qu’être contre cela. Nous condamnons fermement le silence de nos autorités provinciales face à cette situation et nous demandons le plus rapidement possible qu’on mette fin à cette exploitation anarchique », dit-il.
Le conseil provincial de la FEC/Haut-Uele fait également observer que l’activisme de ces étrangers illégaux dans l’exploitation artisanale de l’or porte un coup fatal au trésor public d’autant plus qu’ils ne paient pas de taxes, droits et redevances en plus de constituer une concurrence déloyale pour exploitants artisanaux congolais.
Ainsi, il exige qu’une enquête soit rapidement diligentée dans le Haut-Uele pour établir les responsabilités pour d’éventuelles sanctions :
« Nous demandons qu’une enquête soit diligentée rapidement pour établir des responsabilité sur les personnes qui amènent ces chinois dans le Haut-Uele. Qui sont ces gens là, ces autorités qui amènent ces chinois dans les sites d’exploitation artisanales par ce que les chinois ne peuvent pas entrer dans une province d’eux-mêmes. C’est connu de tout le monde qu’il y a des accords qui se font mais nous voulons qu’une enquête puisse éclairer ce dossier afin d’établir la responsabilité de X et Y. Et aussi que ces chinois quittent immédiatement ces sites miniers mais aussi que le gouvernement prenne toutes les dispositions afin que ces genres de situation ne se reproduisent plus par ce que le pays a des lois qu’il faut respecter », martèle M. Ekolo.
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