Cela fait suite à deux journées ville morte décrétée par la synergie des jeunes vigilants du secteur Kibali pour protester contre la montée de l’insécurité caractérisée par des cas d’assassinats ces derniers jours dans le secteur Kibali, en territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele, au nord-est Nord-est de la République démocratique du Congo.

Dans sa lettre d’information adressée à l’administrateur du territoire le 20 septembre dernier et dont la rédaction d’orientalinfo.net dispose copie, il est écrit:

 » La synergie des jeunes vigilants du secteur Kibali tient à vous informer suite à l’assassinat d’un de leurs, qu’elle procède aux deux journées ville morte à partir de ce lundi 23 septembre de cette année dans le secteur Kibali et ses environs. Par conséquent, elle demande à toute la masse juvénile et aux autorités que la justice soit faite, car trop c’est trop. » peut-on lire dans cette lettre signée par son coordonnateur Samuel Lembe.

La veille de cette activité, l’administrateur du territoire Watsa a dans un communiqué appelé ses administrés à vaquer librement à leurs occupations, évoquant plusieurs raisons notamment, ce moment de deuil que traverse la cité, l’insécurité et la grève des enseignants. L’autorité territoriale a même convié la synergie des jeunes vigilants du secteur Kibali à une réunion de sécurité élargie ce même Lundi 23 septembre dans la grande salle de réunion de la zone de santé sise en diagonale de la Raw-bank antenne de Watsa.

Malgré ce communiqué de l’administrateur du territoire, l’agglomération minière de Durba s’est réveillée sous la fièvre de ces deux journées ville morte. Déjà tôt le matin de lundi 23 septembre 2024, les jeunes ont brûlé des pneus dans les points chauds de la cité, preuve de leur détermination au respect du mot d’ordre de leur hiérarchie. Ce lundi, il est difficile de voir des travailleurs de Kibali en ténue, aux dernières nouvelles, la firme Kibali aurait autorité à ses travailleurs de se rendre en tenue de ville au travail. La Quasi-totalité des écoles renvoient les élèves à la maison, les taxi-motos par contre fonctionnent, mais avec timidité.

Ariko Timothée