Le coordonnateur de la société civile force vive du territoire de watsa Odon buleri est maintenue en garde en vue à la prison centrale de Watsa par le parquet local depuis l’après midi de ce lundi 23 septembre 2019.
D’après nos sources, le ministère public le poursuit sur le dossier du décaissement opaque d’une somme de 300.000$ au mois d’août dernier auprès du département social de la société kibali gold mine pour l’achat d’un terrain qui doit abriter la clinique de Watsa. Cet argent de la communauté (500.000$) était initialement destiné à la construction de l’hôpital général de référence de Watsa.
Répondant à la question d’Orientalinfo.net, l’accusé avait confirmé avoir retiré cette somme de 300.000$ au nom de la communauté qu’il représente.
‘je ne comprends pas, est-ce pour retirer l’argent dont vous faites allusion fallait-il que j’amène toute la population derrière moi ? Je réponds non à votre place. j’ai signé au nom de la communauté que je représente légalement” a-t-il dit.
Plusieurs structures et notables avaient déjà souhaité l’arrestation de monsieur Odon buleri pour faire la lumière sur ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et salive dans la contrée, allant jusqu’à relancer le débat au tour des zones d’ombre sur la gestion des projets communautaires réalisés par le département social de Kibali à travers le forum de développement communautaire (FDC).
Ce lundi, le député national Jean-Marc Mambi a au-cours d’une conférence de presse, déclaré que le territoire de watsa n’a pas besoin d’une clinique modeerne malgré son contenu. Mais, plutôt d’un hôpital général de référence digne de son nom conforme au plan de développement de la province. Cet élu du peuple déplore la non transparence dans l’achat de ce terrain qui aurait coûté 300.000$, énormément cher par rapport au coût normal.
Timothée tamino likambo.