Mercredi 26 septembre 2018 dans l’après-midi, la salle polyvalente de Durba en territoire de Watsa dans la province du Haut-Uélé a servi de cadre à la tenue d’une conférence publique.
Cette activité animée par une délégation provinciale conduite par le gouverneur intérimaire de province Prosper Mangbukele en mission dans ce coin a tablé sur la redevance minière et la projection d’une collection vidéo résumant les réalisations de deux ans écoulées de la gouvernance participative adoptée par le gouverneur Jean-Pierre LOLA Kisanga à priori, le volet route.
Cette conférence se tient dans un contexte des voix discordantes autour du mécanisme de décaissement et gestion de 15% de la redevance minière due aux entités territoriales décentralisées (ETD) de Watsa et Faradje. Le mécanisme consigné dans un protocole d’accord entre la province et ces ETD sur la gestion de ce fonds découlant des activités de l’entreprise aurifère Kibali Gold mine reste très controversé sur terrain.
Le directeur de cabinet du gouverneur qui a pris parole durant plus d’une heure a longuement expliqué à l’assistante constituée des couches sociales variées le sens de cette démarche qui vise à palier au déficit d’une régie financière des ETD habilitée selon Mike Kodravele à réceptionner cet argent à l’instar de la Direction Générale des Recettes du Haut-Uélé (DGRHU).
Prenant la parole, l’inspecteur provincial de la territoriale dans le Haut-Uélé a jeté une sorte de pavé dans la marre. ….a affirmé q’au regard de la loi organique, les entités territoriales décentralisées n’existent pas au vrai sens du terme par manque d’elections organisées à la base.
« une entité territoriale décentralisée est une entité qui a une personnalité juridique, une autonomie organique et financière. Est-ce que nos ETD remplissent-elles ces conditions ? » s’est-il interrogé avant de valider la démarche du gouverneur de province qu’il inscrit dans la loi sur la libre administration des provinces.
Et déjà, la création d’un cadre de concertation transitoire devient l’option ultime mise sur la table de discussion entre la province et les chefs coutumiers des ETD pour trancher cette question qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Mais déjà dans la salle de conférence, des fervents partisans de la loi ne juraient que par le respect de l’article 526 du règlement minier qu’ils présentent comme solution légale à la brouille autour de cette question.
Héritier MUNGUMIYO