Lundi 30 septembre et mardi 1er octobre prochains sont déclarés journées sans activités dans la cité de Durba, territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele par la société civile.
C’est pour protester contre la montée de l’insécurité marquée par des visites nocturnes des maisons par des bandits armés non autre identifiés depuis plus d’un mois dans la contrée. Ces deux journées ville morte visent à rappeler à l’État sa mission de sécuriser la population est ses biens d’après les organisateurs.
Mais pour l’administrateur du territoire de territoire de Watsa, cette ville morte n’est pas une obligation pour ses administrés.
« La ville mort n’est pas une obligation. Celui qui veut faire la ville morte, il fait et celui qui ne veut pas, il travaille. On peut pas mettre en moule tous ces gens qui souffrent au jour le jour par la ville morte. Pensez-vous que la ville morte c’est la solution ?” s’interroge Innocent Makanda Mwamba.
Innocent Makanda Mwamba pense que la solution au problème sécuritaire reste sécuritaire et non dans la ville morte. Il appelle la population à dénoncer tout suspect pour mettre fin au phénomène bandits armés.
“Le gouvernement étant entrain de prendre des mesures pour sécuriser le territoire, nous demandons aux organisateurs de la ville morte et à la population de vaquer librement à leurs occupations.” dit-il.
Rappelons que l’appel à d’observance de deux journée ville morte est intervenue au lendemain de l’assassinat d’un jeune âgé d’une trentaine d’années par ces malfrats qui dans la même nuits ont également opéré dans plusieurs autres domiciles.
Héritier Mungumiyo