Ouverture ce jeudi 01 octobre 2020 à Watsa (Haut-Uele) des audiences foraines du tribunal militaire garnison d’Isiro.
Au total 11 prevenus dont 5 militaires, 5 policiers et 1civil comparaissent pour divers chefs d’accusation notamment meurtre, viol d’enfants, détention illicite d’armes et munitions des geurre, dissipation des munitions, perte d’armes, guerres, abandons de poste et violation des consignes.
La première journée de ces audiences qui se déroulent en l’espace Guest-House de la Sokimo, était consacrée à l’identification des prévenus, à la confirmation des charges et à l’examen de quelques exceptions soulevées par les avocats de la défense des prévenus. Le tribunal a ainsi renvoyer ces dossiers pour instruction à partir de ce vendredi.
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Le capitaine magistrat Mukengeshayi Nkole Henry, conseiller à la cour militaire et président du tribunal militaire de garnison d’isiro dans le Haut-Uele qui préside ces audiences, a tenu à éclairer sur la présence d’un civil dans un procès militaire :
« Ce n’est pas pour autant dire que les juridictions militaires sont incompétentes pour juger les civils. En principe, oui, mais dès lors que les civils commentent des infractions au moyen d’armes ou munitions de guerre, soit en participation criminelle avec les hommes en uniformes, ils deviennent justiciables devant les juridictions militaires « .
Il sied de noter que le tribunal militaire garnison d’Isiro est dans une série d’audiences foraines depuis une semaine. Il a condamné mardi dernier à Dungu, 9 militaires et deux policiers à une peine allant de 1à 20 ans de Servitude Pénale Principale.
Nanou Mokuba
