Les activités ont repris leur cours normal ce mercredi 02 octobre 2019, dans la cité minière de Durba, territoire de Watsa dans la province du Haut-Uele après deux journées de paralysie totale.

Contre toute attente et sans casse, la population a suivi à lettre le mot d’ordre de la société civile forces vives de Durba et de la nouvelle société civile congolaise décrétant deux journées ville morte pour protester contre l’insécurité marquée par des visites nocturnes des maisons d’habitation ou de commerce par des bandits armés non autrement identifiés.

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Au terme de cette manifestation pacifique, les organisateurs ont formulé plusieurs recommandations dont notamment la relève immédiate des membres du comité local de sécurité adressée au ministre provincial de l’intérieur et sécurité du Haut-Uele.

« Après l’analyse approfondie de la situation, la population remarque l’échec de l’Etat dans la sécurisation de ses citoyens à Durba et environ comparativement à l’article 52 de la constitution du 18 Février 2006 promulguée par le chef de l’Etat tel que modifié à ce jour qui stipule : « Tous les congolais ont le droit à la paix et à la sécurité tant sur le plan national qu’international. » » peut-on lire dans cette déclaration.

Elles exigent aussi au comité local de sécurité d’enquêter dans un bref délai sur l’origine des armes en circulation au sein de la communauté.

Estimant avoir lancé son cris d’alarme aux autorités compétentes à travers la ville morte, les forces vives de Durba promettent d’activer les actions d’auto-prise en charge en cas de persistance de l’insécurité et faute de la prise en compte de leurs recommandations.

De son côté, l’administrateur du territoire de Watsa qui a présenté mardi dans la mi-journée deux policiers sur plusieurs suspects arrêtés présumés auteurs de l’insécurité appelle la population à collaborer pour faciliter la tâche aux services de sécurité.

Nanou Mokuba

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