Le député national Paulin Odiane/photo, droits tiers

Près de 2 mois après l’investiture du gouvernement provincial du Haut-Uele, les membres du cabinets du gouverneur et ministériels ne sont toujours pas connus. La question s’est invitée lundi 07 octobre 2019, dans une interview sur plusieurs questions de l’heure du député national Paulin Odiane Doune accordée à la presse avant de quitter Isiro, son fief électoral.

L’élu du peuple s’est réservé d’aborder en profondeur le retard de la nomination des membres du cabinet du gouverneur de province et ceux des différents ministres qui laisse la population perplexe. Toute fois, il demande à l’autorité provinciale à vite lever l’équivoque.

“Tout le monde qui agit, on ne sait pas s’il est qui, il agit en qualité de qui, ça sème la confusion. Donc il faut que les membres des cabinets soient nommés pour que nous puissions savoir qui fait quoi exactement car il existe des opportunistes dans ce monde. ”

Faisant l’état de lieu du chef-lieu de la province, l’élu d’isiro renseigne que tout ne marche pas comme il faut.
Revenant sur l’état du boulevard Masizandre dans la commune Mendambo par exemple, ODIANE Paulin estime que la situation est dangereuse sollicitant ainsi que la réhabilitation de la voirie urbaine d’isiro soit inscrit dans la priorité de l’exécutif provincial.

Il invite aussi les occupants de l’espace Foyer social à la prudence étant donné que cet endroit appartient à l’État.

Sur le plan éducationnel, ce parlementaire exhorte les parents à prendre à main leurs responsabilités.

Quant à l’octroi des bourses aux étudiants, ce élu du peuple rapporte que cette mission est l’apanage du gouvernement central.

”Si les députés peuvent le faire, c’est juste pour le sens d’humanisme.” a-t-il renchérit.

Par ailleurs, l’élu de la ville d’Isiro aux législatives nationales et provinciales appelle le nouvel exécutif à une communication instantanée avec la population sur l’état et l’évolution de la province et face aux multiples préoccupations de sa base.

“Nous sommes venus ici à isiro, nous avons écouté la population comment elle se plaint. Mais nous demandons au gouvernement provincial la communication permanente avec la population sur l’état de l’évolution de la province. Si la difficulté réside sur le fait que l’argent de la province est bloqué au niveau de la banque, il faut communiquer à la population que nous ne travaillons pas parce que l’argent est bloqué à la banque, si l’argent est disponible, il faut le dire. ”

Par Chadrack ATIGADA

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici