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La population a respecté ce lundi 14 octobre 2019, le mot d’ordre de la société civile et la nouvelle société civile appelant à l’observance de deux journées ville morte jusqu’au mardi 15 octobre.

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À Dungu, Faradje comme à Niangara, marchés, écoles et autres ne sont pas opérationnels. Même la circulation sur les artères principales à été sensiblement réduite. Tous les bus de transport en commun et les marchandises en transit pour la société Kibali Goldmines ont été stoppés.

Des jeunes orpailleurs sur la route à Sambia/ photo, droits tiers.

Des jeunes ont mis des barricades à certains endroits notamment sur la route Durba-Aru ou encore au niveau du Pont Nzoro sur le tronçon routier Durba-Faradje pour bloquer le passage rapporte un habitant de Faradje joint au téléphone.

À Dungu, le dispositif de la police reste perceptible dans les coins chauds de cette cité. Idem à Niangara où tout se déroule comme prévu d’après Dominique Bombe Wa Bombe, coordonnateur de la nouvelle société civile locale.

 » depuis ce matin tout est paralysé. C’est un signal fort envoyé aux autorités pour donner solution rapide à notre mémorandum. Le parc a pris plusieurs engagements en faveur de la population mais sans succès. Pas de centrales hydroélectriques et rien est clair dans tous les projets financés.  » a-t-il dit.

Tout un chapelet de revendications motive l’organisation de ces deux journées de grève. Les organisateurs exigent le départ de quelques gestionnaires du parc accusés de s’ériger au blocage à plusieurs projets de développement durablement dans la communauté riveraine et le retrait de l’arrêté interdisant endéans six mois l’exploitation artisanale de l’or dans le complexe de la Garamba sans application des mesures d’accompagnement des exploitants artisanaux par le PNG.

Les gestionnaires du parc de la Garamba sont également accusés du mépris à l’encontre des chefs coutumiers et de la population.

Contacté, le directeur du développement durable chez African Parks Congo qui gère la Garamba s’est réservé à commenter l’action de ces forces vives. Thierry Normand s’est contenté d’assurer que le parc
continue à prôner la voie du dialogue.

Heritier Mungumiyo

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