La coordination provinciale de la société civile congolaise/SOCICO monte au créneau pour dénoncer la présence des enfants dans les sites miniers et l’exploitation économiques de ces derniers à travers la province du Bas-Uele, dans la partie nord du pays.

La structure condamne avec véhémence cette pratique sous la bénédiction des géniteurs de ces enfants, de la société civile et des autorités compétentes, en violation flagrante des lois portant sur la protection des droits des enfants en République Démocratique du Congo.

La société civile du Congo dans cette province dresse un tableau sombre de la situation de la protection des droits de l’enfant avec des milliers d’enfants dans carrés miniers et d’autres exploités pour des fins commerciales.

Son coordonnateur, Didier Dangu, lance un message pressant aux parents, acteurs de la société civile, aux services attitrés et politicoadministratives de s’impliquer pour remettre de l’ordre dans ce secteur et enfin permettre aux mineurs de jouir pleinement de leurs droits, reconnus dans la constitution.

La société civile redoute des conséquences fâcheuses à la suite de cette problématique sur la vie sociale de la communauté locale, et interpelle les parents et d’autres parties prenantes.

« La coordination provinciale de la société civile du Congo fustige l’hébergement des enfants mineurs dans des foyers miniers et l’exploitation économique dans la province du Bas-Uele. Nous demandons à la police des mines qui a la charge de superviser les foyers miniers de s’en charger pour pousser les auteurs à faire regagner les enfants le chemin de l’école au lieu de les garder dans ces lieux non propices. À la police nationale congolaise d’interpeller les parents de ces enfants mineurs qui sont dans des rues en train de vendre des biens au moment où les parents sont vivants. Nous lançons un cri d’alarme à Son Excellence Monsieur le Gouverneur, au Ministre du genre, Famille et Enfant et au chef de division du secteur ainsi qu’aux responsabilités de différents sites miniers de s’impliquer pour une solution adéquate afin de préparer un futur meilleur à nos enfants. À nous les acteurs de la société civile, les défenseurs des droits humains, de sensibiliser la communauté à ne pas tomber dans des infractions pareilles », a conscientisé le répondant de la Socico dans le Bas-Uele.

Remerciant le chef de l’État Félix Antoine Tshisekesi Tshilombo pour la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement, cette structure citoyenne appelle tous les parents à scolariser leurs enfants pour les épargner du phénomène kuluna, de vol et du banditisme, a exhorté Roger Dangu.

Rédaction