Depuis le lancement par le Gouverneur Jean Bakomito du processus de redynamisation du secteur minier dans le territoire de Wamba, une ligne de démarcation se dessine entre les élus soucieux des intérêts de la population et ceux qui semblent privilégier leurs propres ambitions.

Après l’opposition infructueuse du député Emmanuel Bakaby, qui avait tenté en vain de tirer avantage de ses rapports avec le Gouverneur, c’est maintenant au tour du député Prospère-Salomon Motugbu, opérateur minier de son état, de faire entendre sa voix de manière alarmante. Ce dernier, connu pour son tempérament impulsif, a récemment tenu des propos particulièrement inquiétants lors d’une émission publique, des propos qui incitent à la désobéissance civile et minent les efforts de régulation du secteur minier entrepris par le Gouvernement provincial.

Les déclarations incendiaires et provocatrices de Prospère-Salomon Motugbu témoignent non seulement d’une méconnaissance profonde des enjeux, mais aussi d’une intention manifeste de déstabiliser les progrès en cours. Il s’agit de propos irresponsables et dangereux, à un moment où le pays, déjà fragilisé par des tensions à l’Est, ne peut se permettre de tels troubles internes.

Le député Motugbu, à travers ses affirmations non fondées et ses amalgames hasardeux, montre à quel point il est déconnecté de la réalité sur le terrain et des attentes des citoyens. En tant que représentant de Wamba, il aurait dû soutenir les initiatives visant à assainir la gestion des ressources minières, mais semble plutôt motivé par des intérêts personnels. D’ailleurs, il est de notoriété publique que ce dernier a longtemps profité illégalement de l’exploitation des ressources minières sans apporter de bénéfices à la communauté locale, contribuant ainsi à sa propre campagne électorale.

Les récentes sorties médiatiques de Motugbu semblent être une conséquence directe de son échec politique, particulièrement lors des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs où il fut candidat malheureux au poste de vice-gouverneur. Sa frustration, combinée à une ambition non satisfaite de devenir ministre provincial, semble nourrir ses discours haineux, ternissant jour après jour son image auprès de l’opinion publique.

Face à de tels agissements, il est impératif que les services de renseignement et de sécurité examinent de près les intentions sous-jacentes à ses déclarations, surtout dans un contexte de crise nationale. Ses propos ne doivent pas être pris à la légère, car ils risquent de semer des troubles dans un territoire déjà en proie à des tensions économiques et sociales.

Il convient de rappeler que, dans le cadre de la redynamisation du secteur minier, le Gouverneur Jean Bakomito a mis en place une commission composée d’experts du secteur des mines, de la SAEMAPE, de représentants de la société civile et des services de sécurité. Cette commission a pour mission de garantir la traçabilité des minerais produits et de s’assurer que les exploitants miniers respectent les réglementations en vigueur, en particulier en ce qui concerne le versement des redevances dues à l’État.

Les résultats de cette initiative sont déjà visibles, avec la collecte de plus de 300 000 dollars américains destinés à financer des projets de développement au bénéfice des communautés locales. Ces efforts de régularisation, en phase avec la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, visent à ce que les richesses minières profitent réellement aux populations.

En dépit des tentatives de déstabilisation menées par des figures comme Emmanuel Bakaby et Prospère-Salomon Motugbu, le processus de redressement continue de porter ses fruits, et la population commence enfin à ressentir les retombées positives de la gestion rigoureuse du secteur minier. Les manœuvres orchestrées par ces élus n’entraveront pas la volonté du Gouvernement provincial de garantir une exploitation équitable et bénéfique des ressources naturelles du Haut-Uélé.

Rédaction.