Le porte-parole de la coalition LAMUKA dans la province de l’Ituri a exigé en début de la semaine qui s’achève, l’anéantissement de sieur  » Petit Loup de la Montagne », leader de l’Armée de Libération du Congo ALC, une faction très active de la milice Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) basée à Ezekere dans les Walendu Tatsi.

D’après cet acteur politique de l’opposition, la situation sécuritaire qui prévaut dans cette partie de la RD Congo devient de plus en plus très inquiétante notamment dans les territoires de Djugu et Irumu.

M. Malembe ne décolère pas contre ce chef milicien dont les éléments s’évertuent à opérer des exactions sur les civils en plus de narguer l’armée. La dernière incursion humiliante en date du 04 septembre dernier au cœur de la ville de Bunia en est une preuve éloquente. Et tout ceci, nonobstant la signature d’un acte d’engagement unilatéral à la cessation des hostilités auquel a souscrit la milice ALC :

« Mais depuis lui et ses hommes n’ont cessé de multiplier des exactions contre les populations civiles, notamment le pillage des vaches, des biens des passagers sur la route Bunia-Kasenyi, attaques contre l’armée », regrette-t-il.

Très remonté contre ce saboteur, réfractaire au processus de paix en Ituri, Luc Malembe va jusqu’à exiger la tête de ce Monsieur comme c’est fût le cas avec Justin NGUJOLO. Il invite les forces armées et de sécurité à tout mettre en œuvre pour le capturer mort où vivant et trouver un autre interlocuteur au sein de l’ALC en vue de poursuivre les négociations pour le retour d’une paix durable en territoire de Djugu.

« Il est aujourd’hui inadmissible qu’à cause de ce seul Monsieur qui d’ailleurs semble être un déséquilibré mental, que tous les efforts déjà fournis par la délégation des ex-seigneurs de guerre et qui produisent déjà des fruits satisfaisants, soient remis en cause », fait-il observer.

Pour mémoire, la province de l’Ituri est en proie à l’insécurité ayant conduit à plusieurs centaines de morts, au déplacement massif de la population et aux nombreux dégâts matériels depuis fin 2017. À ce jour, la situation est loin de s’améliorer sur le terrain malgré l’engagement manifeste du gouvernement congolais à rétablir la paix et la sécurité à la population désespérée.

King UPAR PIMUNGU/Mahagi