Le président sortant du conseil provincial de la fédération des entreprises du Congo accueille avec satisfaction, la décision de l’administration centrale de la fédération, instituant un comité de crise au sommet du groupement FEC Haut-Uele. Dans une exclusivité avec orientalinfo.net ce vendredi, Cyrille Ekolo Moke juge salutaire cette mesure, qu’il estime essentielle pour restaurer l’ordre dans le bureau de la fédération.
A l’en croire, cette équipe doit consacrer plus d’énergie pour l’unité des membres, et organiser des élections acceptables et plus inclusives. Il soutient par ailleurs demeurer membre de la corporation pour laquelle il souhaite le meilleur.
« J’ai reçu positivement la décision de l’administration centrale, que j’ai d’ailleurs estimée nécessaire. La FEC était déjà divisée, il y avait tellement de conflits entre les membres autour des élections et que l’administration centrale a jugé bon de mettre un comité pouvant arbitrer et organiser les élections, je crois que c’est une bonne chose. Je salue cette décision et j’encourage les amis qui ont été désignés, de continuer, moi j’ai fait mon temps, j’ai fait un mandat, je crois que la FEC d’aujourd’hui est différente de celle avant mon avènement; donc je ne peux que me réjouir de mon passage à la tête de la corporation, et voyons comment sera la suite nous souhaitons qu’elle soit meilleure parce que c’est notre chambre de commerce à nous tous », s’est exprimé Cyrille Ekolo.
Il faut rappeler que celui-ci s’est farouchement opposé à l’infeodation de la FEC, au profit des intérêts égoïstes des membres d’une même famille biologique, qu’il a accusés de complicité avec l’administration provinciale du syndicat, ayant marchandé les élections du premier degré, et explique à ce sujet :
« J’avais perdu le goût parce que la politique de ôte-toi que je m’y mette, n’est pas bonne. La FEC c’est l’élégance, je peux laisser aux autres le temps de continuer le prochain mandat, et il n’y a même pas à polémiquer sur ce point. Les élections au premier degré n’ont pas été bien faites, elles n’ont pas respecté les normes. Il y a eu un camp qui voulait prendre le contrôle de tout, et l’autre s’y est opposé. Certains membres se sont sentis exclus, il est maintenant temps que nous ayons une configuration représentative des membres dans l’ensemble de la province. C’est donc tout ce que je peux dire pour l’instant, il y a la continuité…, la porte n’est pas fermée », a-t-il conclu.
Cyrille Ekolo qui s’en va, demeure dorénavant conseiller pour les futurs dirigeants qui se succéderont à la tête du groupement provincial de la FEC Haut-Uele.
Joël Lembakasi