La marche pacifique organisée ce vendredi 26 octobre 2018 par l’opposition pour dire non à la machine à voter à travers le pays n’a pas été respectée à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé. Comme on s’y attendait, tout s’est déroulé comme à l’accoutumée.

Certains partis et regroupements politiques interrogés à ce sujet disent ne pas avoir récu l’autorisation de leur hiérarchie respective.

Du moins leurs propos convergent dans le sens du refus à l’utilisation de cette machine lors des scrutins combinés du 23 décembre prochain.

L’Union pour la Nation Congolaise de Vital Kamerehe dans le Haut-Uélé estime que la machine à voter n’est pas rassurante au peuple congolais. Ce parti politique dit être prêt à aller aux élections mais sans la machine à voter selon Ismaël NGOLIE, son porte-parole.

L’Udps qui n’était pas concerné par cette marche soutient ses amis de l’opposition. Pour l’udps, avec ou sans la machine à voter il participera aux élections du 23 décembre afin de dejouer le calcul du pouvoir qui cherche à pousser l’opposion au boycott et trouver un alibi pour le report de ces élections.

Dans le Bas-Uélé également, la marche contre la machine à voter n’a pas eu lieu comme intialement prévue dans la ville de Buta vendredi 26 octobre 2018.

L’autorité urbaine n’a pas pris acte de l’organisation de cette manifestation de l’opposition évoquant des raisons sécuritaires.

Toute fois, les tenors de l’oppostion dans le Bas-Uélé qui ont consenti à la non organisation de leur marche ont fini par produire une déclaration à travers les ondes pour dénoncer les manoeuvres de la CENI, déplorer la campagne précoce dont se livrent certains caciques du pouvoir dans le Bas-Uélé et appeler la population de cette jeune province à la vigilance selon Jules Abadrino de l’UNAFEC.

Rédaction

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