Véhicule pillé quelques heures avant l’événement/ photo, droits tiers

Le fait s’est produit l’avant-midi mercredi 30 octobre 2019 à Faradje Centre.

Des sources concordantes affirment que ce véhicule en destination de Nagero a été intercepté à 3kilomètres de Faradje Centre depuis la veille au tour de 19h00′. Les jeunes en colère l’ont immobilisé et obligé le chauffeur à faire marche arrière sur Faradje Centre, en signe de protestation contre le non respect de la rupture de coopération décrétée par les coordinations de la société civile.

Des informé confirmées par l’administrateur du territoire de Faradje. Edmond Lokakao indique que les enquêtes sont amorcées pour retrouver les auteurs de cet acte afin de comprendre les contours de cet incident.

 » La police est entrain de faire les enquêtes et jusque là nous n’avons pas de précision que c’est le véhicule du parc. Mais, ce qui est vrai, il y a un véhicule qui a été pillé aux alentours de 9heures-10 heures. Jusque là, on continue à faire les enquêtes, ce n’est qu’après les enquêtes que nous pouvons vous donner une bonne l’information  » a dit au téléphone d’Orientalinfo.net E. Lokakao.

Les biens pillés sont un don du gouvernement américain destinés au parc de la Garamba transportés par un véhicule particulier renseigne notre source au sein du PNG.

Cet incident intervient au lendemain de l’arrivée du vice-gouverneur Christian Pitanga en territoire de Dungu où il doit amorcer les consultations en prélude du forum sur la paix entre la Garamba et les communautés riveraines.

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Un dialogue qui s’annonce sur fond d’un climat de méfiance entre les deux parties. Lundi 29 octobre 2019, les animateurs de la société civile de Dungu, Faradje, Niangara et Watsa réunis en assemblée extraordinaire ont réitéré plusieurs préalables posés avant un quelconque dialogue.

Il s’agit notamment du départ définitif et sans conditions des gestionnaire expatriés et nationaux considérés comme colonisateurs et néo-colonialistes ; du retrait pur et simple de l’arrêté N° 0532; de la libération sans condition des prisonniers et détenus victimes du Parc National de la Garamba.

Ils ont indiqué s’opposer à tout dialogue sans la présentation préalable des lettres de démission avec accusé réception des catégories de personnes ciblées ou à l’idée d’un pré-dialogue. La société civile sollicite la médiation de la Monusco, Cenco ou autres organisations œuvrant pour la consolidation de la paix.

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Le parc national de la Garamba., aujourd’hui patrimoine mondial de l’UNESCO, accusé de tous les maux par les riverains avait le 17 novembre dernier réaffirmé de son côté sa disposition à dialoguer pour aplanir les divergences.

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Héritier Mungumiyo

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