La disparition du caméraman et journaliste Bernard Sisi, survenue le samedi 2 novembre 2024 dans la cité minière de Durba, dans le territoire de Watsa (Haut-Uele), à la suite d’une maladie, représente une perte considérable pour la presse de la province du Haut-Uele.
Profondément affecté, le journaliste de l’agence congolaise de presse (ACP) dans cette région évoque une personne passionnée par son travail, professionnelle et rigoureuse :
« C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès de mon grand frère, mon confrère, mon ami, mon respecté, mon père Bernard Sisi. La dernière fois, j’ai collaboré avec lui sur un projet de reportage à la frontière entre la RDC et le Sud-Soudan. Il était inflexible et dévoué, malgré le poids des années qui pesaient sur lui. Sa disparition est une perte immense pour le milieu médiatique du Haut-Uele. J’adresse mes sincères condoléances à la famille de cet illustre disparu », a déclaré le journaliste Xavier Tereka Lomoro.
Ce professionnel des médias encourage la nouvelle génération de journalistes de la région à suivre l’exemple du regretté, qui a consacré sa jeunesse au service de la population sans se mêler de politique ni d’antivaleurs:
» Désormais la vie professionnelle de papa Sisi doit nous inspirer et nous servir de modèle dans l’exercice de notre profession. Jamais un jour il a été cité dans les antivaleurs ni politique. Il faisait son travail avec objectivité et dans toute neutralité », a ajouté l’agencier.
Il sied de rappeler que le journaliste caméraman Bernard Sisi a été vu au service pour la dernière fois lors des activités de la foire agricole organisée par la société Kibali Gold mine à Durba avant son décès le samedi 02 novembre 2024 au centre hospitalier Kibali (CHK) dans la cité minière de Durba, de suite d’une maladie. Son corps se trouve à la morgue en attendant le programme de son inhumation, a-t-on appris.
Rédaction