La localité Lwemba située à environ 75 km au sud-est de Mambasa- centre, dans la chefferie de Babila-Babombi en territoire de Mambasa dans la province de l’Ituri, était la cible d’une attaque des miliciens maï maï Mazembe la nuit de samedi 02 à ce dimanche 03 novembre 2019.

Les assaillants munis majoritairement des armes blanches, des machettes, lances, flèches ont sauvagement tué par machette Papy Mahamba, 35 ans révolus et journaliste du desk Lingala à la radio communautaire Lwemba et incendié deux maisons dont celle du journaliste assassiné.

La victime visiblement la cible principale de ces hors-la-loi pour son implication dans la riposte contre ebola a été décapitée à quelques mètres de sa maison. Il avait animé dans la soirée comme d’habitude une émission sur la sensibilisation contre la maladie à virus Ebola.

Du coup ces miliciens ont pris d’assaut son domicile et poignardé son épouse gravement blessée et transférée à Biakato dans un état d’urgence et critique indiquent des sources concordantes dans la zone.

Des sources sécuritaires de Mambasa ajoutent que ces milliciens ont enlevé quelques intestins de la victime, une situation cruelle que déplore la société civile locale qui souhaite que ces malfrants soient poursuivis et punis par la loi.

Jusqu’à ce matin son corps jonchait la rue de Lwemba. Le village est en panique. La population vit dans une profonde psychose, d’autres habitants en fuite relate un habitant de la place joint au téléphone.

Les assaillants se sont retirés d’eux-mêmes du village après ce sabotage. Les éléments FARDC en nombre réduit serait intervenu en retard ajoute la même source.

Pour rappel, l’attaque ciblée de Lwemba intervient à moins de 3 semaines d’une autres série l’attaque incendiang plusieurs maisons. La localité est aussi considérée comme une zone de farouche résistance contre la sensibilisation sur la maladie à virus ebola.

Rappelons que cette tuerie intervient au lendemain de la célébration de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes le 02 novembre. Le Secrétaire général des Nations Unies a plaidé pour plus de sécurité au journaliste.

« Lorsque des journalistes sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en paie le prix. Si nous ne parvenons pas à les protéger, il nous sera extrêmement difficile de rester informés et de contribuer à la prise de décisions. Si les journalistes ne peuvent pas faire leur travail en toute sécurité, le monde de demain sera marqué par la confusion et la désinformation. » a indiqué António Guterres.

Orientalinfo.net

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