Les anciens députés provinciaux du Haut-Uélé ont échoué dans leur mission durant leur mandat. C’est ce qu’estime Cyrille EKOLO MOKE, candidat aux législatives nationales pour la circonscription électorale de Watsa.
Dans une lettre ouverte datée du 11 novembre dernier adressée à l’attention de ces députés provinciaux à quelques jours du début de la campagne électorale en République Démocratique du Congo, cet homme d’affaires passé en politique accuse ces élus d’avoir empêché par leur façon de travailler le décollage effectif et véritable de la nouvelle province de Haut-Uélé nonobstant ses multiples potentialités.
« Chers députés, vous avez bénéficié d’une prolongation exceptionnelle depuis 2011. Vous venez de passer trois ans dans notre jeune province ; où vous avez voter des édits budgétaires mais sans veiller à ce que l’exécutif provincial fasse les choix clairs sur les priorités telle que présentées dans son discours d’investiture afin de permettre à notre jeune province de décoller. Vous devriez contrôler systématiquement, à toute indépendance et toute crédibilité la gestion de notre province et non faire des questions financières de la province un tabou qui traduirait une sorte de complicité » écrit-il.
Par ailleurs, Cyrille Ekolo Moke exhorte ces élus provinciaux se trouvant à la croisée de chemin à ces jours de prendre collectivement conscience de l’échec de leur mission vis-à-vis du peuple. Chacun d’eux devrait jeter un coup d’oeil rétrospectif sur son parcours en tant qu’élu du peuple avant de solliciter un nouveau mandat.
Cette réalité est reconnue par un député provincial dans le Haut-Uélé. Dieudonné APASA de l’opposition estime que les élus n’ont pas bien joué leur rôle à cause de la méthodologie étouffante instaurée par le pouvoir en place au niveau national comme provincial.
« la réalité est là. L’échec incombe non pas aux députés mais plutôt à la majorité au pouvoir qui ne permet pas un contrôle. Même avec quelle volonté, personne ne saurait mieux faire dans ce système. Reste à la population de nous juger ».
À la majorité présidentielle par contre, on indique que le contrôle parlementaire se fait et n’a jamais était étouffé dans le Haut-Uélé.
« l’assemblée fait son travail mais parfois les opposants et une grande partie de la population pense faussement que le contrôle parlementaire est synonyme de l’éjection d’un ministre ou du gouverneur de son fauteuil. Non ! » réplique l’honorable Bashambale de la MP
Héritier MUNGUMIYO