Dans la province du Haut-Uele, la réaction des cadres du parti politique « Congo Espoir » n’a pas tardé après la démission jeudi de l’ex ministre de la jeunesse et affaires sociales, Rigobert Madrakele Kaloma dudit parti au lendemain du remaniement du gouvernement provincial piloté par le gouverneur Christophe Baseane Nangaa.
Pour Me Assan Lobia, l’un des responsables des ce parti politique, l’adhésion dans un parti politique ne devrait pas être dictée par la recherche des postes :
« Il y’a à peine une semaine, le Camarade avait accueilli sa nomination au sein du parti avec beaucoup d’enthousiasme. Ce revirement intervient donc à l’aube du remaniement du Gouvernement provincial. Allez-y comprendre. L’adhésion dans un parti politique devrait d’abord être le fait des convictions de l’adhérent, plus qu’autre chose », faut-il observer.
A. Lobia s’inscrit également en faux contre l’accusation d’exclusion d’autres territoires dans les actions de développement menées par l’exécutif provincial :
« Si pour justifier un acte posé, quelqu’un s’autorise à revenir sur ces vieux ragots inventés par les adversaires du Gouverneur, alors que pas plus qu’hier il disait le contraire, ne lui prêtez pas attention. considérez qu’il n’a rien dit de précis. C’est de la bouillie malveillante ».
À lui de renchérir :
« À l’écouter sur la Radio Espoir Uele et ce qu’il a raconté au cours de votre interview, c’est quand-même ridicule cette aptitude à se contredire dans l’intervalle d’une heure. Comme je l’ai souligné plus haut, la simple chronologie des faits réduit en pièces ce genres d’assertions ».
Revenant sur le récent remaniement du gouvernement provincial, ce cadre politique de Congo Espoir à la fois conseiller spécial du gouverneur en charge des mines, signe et persiste que l’autorité provinciale a fait preuve de beaucoup de sagesse dans sa décision :
« Le Gouverneur nomme et/ou relève souverainement ses collaborateurs en tenant compte de plusieurs facteurs, dont le dénominateur commun demeure absolument l’amélioration des conditions des vies de nos populations ».
Pour le cas échéant, il s’agit notamment d’après lui, de la nécessité de désigner des personnes outillées pour animer certaines structures de gestion :
« Pour vous en convaincre, tous les Ministres qui ont été remplacés sont immédiatement nommés pour jouer chacun un rôle de premier plan dans ces structures qui sont des outils indispensables et nécessaires pour le bon fonctionnement de la machine gouvernementale ».
Deuxièmement, c’est parce qu’en tant qu’équipe gouvernementale, il est indiqué que les personnes qui la composent arrivent à s’alterner pour créer de l’émulation afin de permettre à celles qui vont faire leur entrée d’améliorer ou de corriger, et ainsi permettre à notre société d’avancer, de se développer.
La troisièmement qui justifie le récent remaniement est la gestion des ambitions politiques des nouvelles forces en présence :
« Vous n’êtes pas sans y ignorer que le développement est un processus cumulatif. Outre sa vision et la volonté politique affichée par sa précédente équipe gouvernementale, le Chef de l’exécutif s’est fait le devoir de répondre à d’autres exigences politiques, qui commandaient d’associer à la gestion d’autres forces politiques alliées, tout en apportant la réponse idoine à la problématique de la représentativité provinciale et de la femme ».
Rappelons que l’ex ministre provincial de la Jeunesse, Sports et Loisirs, Affaires Sociales, Personnes Vulnérables, Solidarité a démissionné de Congo Espoir sont parti et renoncé à sa nouvelle fonction.
« La raison qui m’a poussé à démissionner du Parti Congo Espoir est que le bilan de ce gouvernement est largement négatif dans territoire de Faradje : toutes les routes complètement impraticables, la misère sans précédent dans la population, […] Ce parti politique ne partage ni ma vision ni celle de la population. Je vais servir ma population autrement. », disait-il à Orientalinfo.net.
Rédaction