Dans la province du Haut-Uele, le ministre provincial de l’Agricuture, pêche, Élevage, Environnement, Développement rural et Tourisme méconnaît la base légale de l’existante d’une taxe fictive instituée par le service de l’environnement à Watsa, appelée “ jeton de prélèvement statistique des charbons des bois et des bois de chauffage ”.
Raphaël Marie-Masoki cité par élection-net.com, invite à son boycott par la population locale.
S’exprimant vendredi 20 novembre lors d’une interview accordée à ce média en ligne, il indique que cette taxe ne figure dans aucune ordonnance du chef de l’État ni dans l’édit provincial fixant les différents actes générateurs des recettes. Elle ne se retrouve non plus dans l’Arrêté qui doit fixer les taux des différents actes au sein de la province du Haut-Uele.
« Nous disons tout simplement que c’est une taxe fictive, non reconnue, instituée seulement pour rationner la population qui pratique ses petites activités économiques », précise le Ministre.
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Du coup, cette taxte reste frappée d’interdiction. D’une manière formelle R. Marie-Masoki demande au service de l’environnement de ne pas l’appliquer. Il promet de déclencher une procédure administrative en vue de voir clairement par rapport à ce qui s’est passé dans ce territoire pour que les différents auteurs impliqués dans cette pratique mafieuse soient identifiés et qu’ils subissent la rigueur de la loi, rapporte la même source.
L’administration territoriale est mise à contribution pour veiller à la cessation de cette escroquerie fiscale dans les points de lavage des mains.
Rappelons que cette sortie médiatique du ministre provincial de l’environnement est consécutive à la dénonciation portée jeudi par le président de la FEC/Watsa contre le service de l’environnement qui depuis un mois, exige 1000fc/sac du charbon de bois contre un simple jeton dans plusieurs points de lavages de mains notamment Aaugba, Kokoro, Pont Kibali, initialement érigées pour cause de COVID-19.
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