En territoire de Niangara dans la province du Haut-Uele, près de 2,5 millions de francs congolais (2. 430.000 CDF) auraient été remportés d’une préfecture scolaire par des présumés voleurs dans la nuit du 10 au 11 novembre dernier.
Ces hors-la-loi ont escaladé les murs d’une salle de classe avant de se frayer une voie d’accès dans le plafond pour atterrir au bureau du préfet où se trouvait la malle contenant ce fonds destinés au fonctionnement de l’école et à la prise en charge du personnel, rapporte-t-on à la rédaction d’Orientalinfo.net.
Pour un notable du coin qui a requis l’anonymat, ce présumé vol aux contours flous ne ressemble pas à un simple incident ordinaire.
Le préfet de l’Institut catholique Anuarite, Marcelin Bazeleyo, est appelé à fournir des explications claires sur ce qui paraît à un détournement présumé de fonds savant orchestré par lui car prétextant avoir gardé au bureau alors que ce dernier est en état de délabrement très avancé.
Ce dernier exige également la suspension de ce préfet jusqu’à ce que ce dossier soit tiré au clair par les organes judiciaires compétents.
En réaction, le préfet incriminé qualifie ces allégations de mensongères et d’une fabulation fabriquées par des officines politiques voulant profiter de ce dossier pour nuire à sa personnalité et surtout à son travail :
« Les parents des élèves ne sont pas de son avis, après le vol, la police a fait son constat et nous avions fait un rapport circonstanciel aux autorités compétentes, celui qui a publié à mon nom est un promoteur d’une école privée en place associé par les politiciens. Mais, il y a réellement vol constaté par la PNC de Niangara et toutes les autorités de place sont informées. Ce qui se raconte est un montage politique orchestré contre moi car c’est la première fois depuis deux ans que je suis affecté dans cette école d’enregistrer un tel cas. Avec les enseignants, il n’y a aucun problème, tout marche bien et les enquêtes continuent », a-t-il réagi.
Rédaction