La décision est tombée au lendemain de la dénonciation faite par le président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC/Watsa) sur l’instauration d’une taxe fictive instituée par le service de l’environnement à Watsa, appelée “ jeton de prélèvement statistique des charbons des bois et des bois de chauffage ”.
Il est reproché à l’agent Floribert Tekombile Wany, chargé de la supervision du service de l’environnement dans le secteur Kibali basé à Duembe, des tracasseries sur les transporteurs de braises en établissant les documents et en les contresignant sans l’autorisation de sa hiérarchie directe.
Des faits qui se sont traduits notamment par des actes contraires à l’ordre de sa hiérarchie, la création d’un document sans autorisation administrative, la taxation des transporteurs de braise 1000Fc par sac pour ses propres intérêts en plus de ne fournir aucun rapport depuis l’installation de ce point se contrôle conformément aux objectifs lui assignés.
« vu ces manquements, vous êtes suspendu temporairement de vos fonctions de superviseur de secteur Kibali/Sueur à l’environnement et développement durable en attendant les enquêtes qui seront menées par la hiérarchie. », lui notifie, le chef de service Dieudonné Aladro Malitano, superviseur territorial.
D’après la même source, l’intéressé est passé aux aveux lors de son audition sur procès verbal de l’ouverture de l’action disciplinaire.
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Toute fois, le service de l’environnement indique maintenir ses postes de contrôle de transport illicite des bois sciés pour mettre fin au phénomène de l’exploitation illicite des bois par des personnalités publiques que privées en forte croissance dans la région et au coulage des recettes publiques.
« L’installation des 3 points de contrôle de bois sciés à Aungba, Pont Kibali et Kokoro, a déjà permis de recouvrer beaucoup d’argent et juguler le coulage des recettes de l’État. Nous allons les maintenir et veiller à ce qu’aucun agent ne puisse s’écarter de l’objectif principal en les transformant à des lieux de tracasserie. », réitère A. Malitano à Orientalinfo.net.
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