Les forces vives du territoire d’Aru en Ituri menacent de passer à la vitesse supérieure à travers l’incivisme fiscal et d’autres actions citoyennes pour réclamer la réhabilitation des routes axe Aru-Ngote, Aru-Kengezi base, Rond point Kamaka-Kitambala se trouvant en état de délabrement très avancé. Elles exigent également le départ sans condition de l’administrateur dudit territoire accusé d’entretenir un climat malsain de travail avec ses collaborateurs en particulier les chefs coutimiers.

La menace fait suite à l’expiration ce lundi 30 novembre du délais de l’ultimatum de 72h lancé depuis le weekend dernier au gouvernement provincial de l’Ituri pour la prise en compte de ces revendications.

Pour Issa Atsidri, président du comité territorial de la jeunesse d’Aru, leur entité ne peut rester une vache laitière marginalisée en faisant des recettes non profitables à la population.

Dans leur mémorandum adressé au Gouverneur de l’Ituri dont votre média en ligne en dispose copie, ces structures citoyennes se disent très indignées de l’état des dégradations très avancés de ces routes alors d’intérêt capital nonobstant des perceptions effrénées des taxes opérées jour et nuit par la DGRPI sur ces axes doublé de l’infliction sans impact des milles (1.000) dollars américains par camion pétrolier. Les forces vives d’Aru fustigent le sabotage ou encore l’inertie total du Gouvernement Provincial face aux doléances lui adressées quand à ce et des vastes blagues dans les prétendues attributions des marchés d’entretiens routiers par le Ministère provincial des ITPR favorisant un enrichissement sans cause dans le chef du Gouvernement Provincial au détriment de la communauté.

« La non prise en compte de cette noble revendication va inévitablement obliger notre communauté,du reste exclue des actions bénéfiques de la Province, à d’assumer en empruttant des voies légitimes déjà sur table, pour se faire rétablir dans ses droits. Car nous ne sommes pas moins Ituriens que d’autres ni des vaches laitières! Notre silence, notre calme et notre clémence ne doivent pas être confondus à une naïveté s’il vous plaît », prevenaient-ils

Nanou Mokuba