Le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi  est arrivé  ce samedi 30 novembre  2024 à Isiro dans le Haut-Uele, au Nord-est  du pays pour une visite officielle de trois jours. Accompagné  de la première  dame Denise Nyakeru et d’une forte délégation  gouvernementale conduite par la première ministre Judith Suminwa, il prendre part lundi prochain à  la commémoration de 60 ans d’assassinat d’Anoalite Nengapeta Marie-clementine.

À son arrivée  sur place. Il a eu droit à  un accueil  triomphal avant de tenir un meeting  au Rond-point Patrice Emery Lumumba dans lequel, il réitère  les six principaux engagements de son second quinquennat notamment, créer plus d’emplois,  protéger le pouvoir d’achat, assurer avec plus d’efficacité la sécurité pour tous, intensifier la diversification de l’économie congolaise, garantir plus d’accès aux services de base et renforcer l’efficacité des services publics. Il aussi réaffirmé  la marche irréversible  pour le changement  de la constitution  du pays.

D’après Patrick Muyaya, ministre de communication  et Médias,  porte-parole  du gouvernement,  le chef de l’État mettra en profit son séjour dans le Haut-Uele  pour apporter des solutions  à  certaines  préoccupations de ses concitoyens :

« D’abord nous sommes heureux d’être là par ce que le président  de la République  est dans une tournée  d’itinérance. Nous venons  de Kalemi et nous sommes maintenant dans le Haut-Uele par ce qu’ici  au-delà  du rendez-vous pour la Bienheureuse sœur  Anuarite, c’est aussi un des endroits  où  le président  est passé  durant  la campagne et il avait pris l’engagement  de refaire  le tour pour venir communier avec ceux qui l’ont voté. C’est dans ce cadre là  qu’il vient mais ça sera aussi l’occasion de superviser à la fois les questions  sécuritaires, les questions  des infrastructures et regarder comment  évoluent les projets de 145 territoires dans cette partie du pays. », a-t-il fait à la radio Soso ya mboka .

P. Muyaya reste convaincu  que visite change la donne d’estime pour cette province longtemps  pressentie par la population oubliée et marginalisée dans les actions du pouvoir  central.

Héritier MUNGUMIYO