Les affiches des candidats aux législatives nationales et provinciales au rond-point le coq dans la cité minière de Durba©orizntalinfo.net

un sympathisant du Mouvement de Libération du Congo (MLC) accusé d’avoir déchiré des effigies d’un candidat aux législatives provinciales du Front Commun pour le Congo (FCC) se trouve aux arrêts depuis ce samedi 01 décemembre 2018 à Watsa, chef-lieu du territoire portant le même nom dans la province du Haut-Uélé. Une situation qui se serait intervenue pour une guerre d’affichage dans un lieu public a-t-on rapporté à la police.

Au MLC, on rejette en bloc cette version de fait et parle plutôt d’une simple dispute sur l’affichage des effigies car le jeune homme arrêté n’aurait rien déchiré. Notre interlocuteur accuse à son tour la police de chercher des boucs emissaires.

Selon le commandant adjoint de la police en charge des opérations et sécurité au commissariat territorial PNC de Watsa, ces actes répréhensibles risquent de compromettre le climat voulu apaisé pour l’aboutissement du processus électoral. Le comissaire supérieur principal Éric Biamungu invite les uns et les autres à la tolérance politique.

« Nous demandons aux citoyens et surtout à la jeunesse d’éviter de se livrer à ces actes de barbarie qui risquent de compromettre la paix de toutes les élections que nous nous appelons apaisées. Parce que ce genre de comportement est une provocation qui risque de conduire au trouble d’ordre public. Ce fait de déchirer les affiches et effigies d’autres candidats même si on est sympatisant d’un parti politique, ce la crée une frustration entre les parties et ce n’est pas bon du tout ».

Inquiétude partagée par le bureau des affaires civiles de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco) Dungu qui exhorte tous les candidats à contribuer à l’apaisement du processus électoral encours par leurs propos durant cette période de campagne électorale. Registe NDONDO estime que le recours à la violence ou au tribalisme reste le pire argumentaire pouvant causer de nombreux torts à la nation congolaise.

« Il faudrait que tout le monde puisse battre librement campagne. Que les candidats viennent présenter leur programme d’action au détriment des attaques individuelles puis préserver la stabilité après le processus électoral ».

Rappelons que plusieurs affiches des candidats de toute tendance confondue avaient été brutalement arrachées des murs par des inconnus la nuit du dimanche 25 au lundi 26 novembre dernier toujours à Watsa. Pendant ce temps plus d’un candidat aux lêgislavtives nationales et provinciales de la coalition FCC se reservent jusque là à parler publiquement de leur candidat à la présidentielle pour des raisons stratégiques avoue l’un d’eux sous couvert d’anonymat.

ORIENTALINFO.NET

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