Au cours d’une émission radio animée ce jeudi 05 décembre, le directeur pays de cette société Cyrille Mutumbo, a indiqué que cet audit est un exercice normal initiée par l’entreprise pour améliorer sa performance et sanctionner les failles potentielles.
“ L’audit est un exercice administratif normal. Nous sommes une société, il est toujours important que nous auto-évaluer. Les 5 dernières années, nous avons injecter des millions de dollars dans la communauté, et nous devons nous assurer que ces fonds alloués pour la communauté arrivent réellement à la destination. C’est tout simplement un exercice de transparence. ” a-t-il expliqué.
À lui d’ajouter que “ les résultats de cet audit ne seront pas rendus publics car c’est un exercice interne. Toute fois, nous allons prendre des décisions qui s’imposent en cas d’abus avérés. Il n’y a pas une chasse aux sorcières. Nous avons déjà le constat de quelques abus et nous allons les corriger. Nous sommes une société responsable. Nous appelons la communauté au calme. »
M. Mutombo a tenu également a précisé que cet exercice ne se déroule pas seulement au département social de cette société mais aussi dans d’autres comme comme l’environnement etc.
Cette initiative a suscité une vague de réactions dans l’opinion publique dans la contrée sur fond d’agitation notamment des structures juvéniles. Les esprits se sont surchauffés dans la communauté poussant à la prise des positions diamétralement opposées.
Noter que cet audit intervient au lendemain d’un mémorandum des des députés nationaux, Chrispin Atama tabe et Jean marc mambidi respectivement élu de Faradje et Watsa adressé le 22 novembre dernier à Marck Bristow, PCA de Barrick. Dans ce document, ces élus du peuple dénoncent le détournement présumé des fonds alloués pour financer le développement communautaire par le chef du département social grâce un système de népotisme et favoritisme mis en place dans l’octroi des marchés au détriment de la communauté riveraine.
Conséquence de cette situation, le développement et l’amélioration du cadre de vie sociale des communautés locales, traînent à venir, nonobstant la volonté manifeste de l’entreprise Kibali GoldMines, au risque de compromission de la mise en application des objectifs sociaux dans ses efforts pour conserver une licence chèrement acquise depuis 2009 peut-on lire dans ce mémo recommandant un audit systématique pour stopper l’hémorragie.
Héritier Mungumiyo