Le coordonnateur de l’ONG Action pour la Promotion Rurale et son collègue de la nouvelle société civile Congolaise de Faradje sont sous les verrous depuis le 13 novembre 2019 à la prison centrale de Watsa.
À ce stade, l’avocat conseil des prévenus reste optimiste.
“ Toute personne arrêtée est présumée être innocente jusqu’à ce que un jugement déterminant sa culpabilité sera prononcé. Être arrêté ne signifie pas que les concernés sont coupables. A mon humble avis, c’est pour des raisons d’enquête que le ministère public peut déterminer un individus, seul le tribunal rend un jugement, qui est une vérité, encore que les voies de recours sont connues à savoir l’opposition, l’appel, cassation. L’instruction préjuridictionnelle étant secrète, nul n’est coupable à ce jour. ” a expliqué Maître Saleh Ntale Christophe, avocat au barreau de la tshopo à Orientalinfo.net.
Toute fois, l’avocat conseil de ces deux prévenus s’inquiète de la lenteur perceptible dans cette procédure judiciaire enclenchée.
“ Depuis que le magistrat instructeur du dossier a mis en détention Jean Claude et Étienne, il ne pose plus les actes pour parachever l’instruction, comme si seule l’arrestation était son objectif poursuivi. Le magistrat n’a jamais auditionné tout les chefs coutumiers concernés, ni tout les signataires du communiqué final. Ces inculpés sont des responsables et ne peuvent en aucun cas par leurs libertés obstruer l’instruction, leur mise en liberté est un salut attendu à faradje. ” a-t-il fait observer.
S’exprimant comme partenaire de la justice, il préconise un dialogue franc et émet de réserve à trop commenter un dossier judiciaire en cours d’instruction.
“ À entendre le parc, il préconise le dialogue selon leurs avocats. La population riveraine du parc est dans ses droits, le parc a ses failles aussi attribuées à ses dirigeants. Nous pensons que le face à face dans un dialogue franc, révélera l’au-delà de l’apocalypse, car les accords tiennent des lois à ceux qui les ont faits, et doivent être exécutés de bonne foi. Que tout un chacun privilège la paix et l’unité des riverains du parc et que le parc aussi appeler éternellement à vivre d’avec les riverains, puisse harmoniser les bonnes relations. ”
Rappelons que Jean-Claude Malitano et Étienne Tandele sont accusés d’être des présumés auteurs intellectuels des dégâts relatifs au conflit qui oppose le parc national de la Garamba et la population riveraine. Une version qui ne fait pas l’unanimité dans l’opinion publique. Les plus extrémistes y présentent une potentielle main noire.
Nanou Mokuba