Des coup de balles ont été entendus ce vendredi 21 décembre 2018 à la prison centrale de Watsa dans la province du Haut-Uélé.
Les policiers ont crépité de coups de sommation pour maîtriser les prisonniers encore après le décès d’un prévenu poursuivi pour viol sur sa propre fillette âgée d’environ 4 ans.
Selon des sources concordantes, KONDU NGENDA originaire de Dubele est mort autour de 8h00′ à la suite des tortures qu’il aurait subi de la population en colère avant son arrestation par la police il y a de cela déjà deux semaines.
La tension était vive dans cet établissement pénitentiaire car les compagnons ont profité du retard enregistré dans la levée du corps pour s’évader en cassant le mûr de la clôture par derrière. La police a réussi à ramener la moitié de ces détenus dans leur cellule en tirant une dizaine de coups de balle en l’air à en croire le commissaire supérieur principal Éric Biamungu, commandant adjoint chargé des opérations et sécurité au commissariat territorial de la police de Watsa.
Selon nos sources, l’intéressé aurait souffert depuis près de 4 jours avant de succomber sans plus détails sur les vraies circonstances de sa mort.
Cette information est confirmée par madame Namida Mukenyi, cheffe du parquet près le tribunal de paix de Watsa sans plus de précisions. Difficile également
Pour sa part le député national Jean-Pierre Batumoko Afozunde qui s’est rendu sur le lieu déplore le vice de procédure dans la façon de faire du personnel judiciaire. Il estime que les dégâts collatéraux enregistrés pourraient être évités si l’administration judiciaire fonctionnait comme il le fallait.
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