Cette opération initiée par le Ministre National de l’EPST, Tonny Mwamba et lancée à kindu , le 19 septembre dernier par le ministre Provincial de l’éducation permet aux Directeurs Provinciaux du SECOP(Diprosec) de se rendre sur terrain en vue de vivres les différents problèmes que sont butés les établissements scolaires publics sur toute l’étendue du territoire national.
» Il nous a été demandé par le ministre de tutelle de faire une descente sur terrain en vue de palper du doigt les réalités des différentes antennes de nos juridictions;vérifier la viabilité des écoles publiques payées par l’état congolais;attester la présence physique des enseignants payés sur les listings mais aussi vérifier la véracité des arrêtés ministériels autorisant les activités scolaires. » précise Adamu Kamulete Justin, Diprosec de Maniema 1.
Répondant exclusivement aux questions d’orientalinfo.net, Adamu Kamulete Justin jette des fleurs aux différents chefs d’antennes de l’axe punia- obokote – lubutu à environ 385 km de kindu pour le travail abattu malgré qu’il y a encore beaucoup à faire .
» Dans un premier temps , nous sommes satisfaits du fait que lors de notre itinérance , nous avons trouvé présent plus de 90% d’agents payés sur les listings au niveau de leurs postes d’affection , ceci étant , nous tenons à féliciter tous les chefs d’antenne de cette partie Est du Maniema pour le travail abattu conformément à la mission qui nous a été confiée par le gouvernement de la République pour une paie réelle et conforme à la réalité dans les établissements scolaires. »a-t-il ajouté.
Quelques irrégularités d’ordre organisationnelles sont à signalées déplore notre interlocuteur
« Nous avons constatés pour cette partie Est que certaines écoles fonctionnent avec les arrêtés provinciaux. Ce qui est contre à la logique des choses d’autant plus que l’enseignement est de la compétence exclusive du pouvoir central. Raison pour laquelle on oblige pour qu’il ait fonctionnement d’une école,il revient dans les prérogatives du Ministre National de l’EPST de prendre l’arrêté autorisant le fonctionnement d’une école et non au niveau provincial. Un autre problème est le phénomène bouche-trou. C’est à dire,un enseignant qui est payé. Qui est commissionné par le gestionnaire qui pour des raisons de santé par exemple n’est plus apte de dispensé cours s’arrange de trouver un autre enseignant qui encadre les élèves de sa classe et à la fin du mois on lui donne quelques choses selon leurs convention conclue. Mais aussi le phénomène tron – commun. Ici, certaines écoles secondaires organisent autant d’options alors qu’elles sont en difficultés des salles des classes et du coup,elles fusionnent les élèves des deux différentes options dans une même salle de classe. Dans le domaine d’enseignement cette pratique n’est pas autorisée d’autant plus que chaque option dispose son propre programme. »martel t-il.
A Adamu Kamulete d’ajouter.
« Le manque d’infrastructure routière et aussi des moyens de transport constituent un obstacle aux agents des antennes secope pour bien accomplir leur tâche conformément au chronogramme édicté par le secope pour atteindre dans le délai prévu toutes les écoles de leurs juridictions respectives. »
Occasion faisant le larron,A.Kamulete de demandé à tous congolais chacun à ce qu’il le concerne de se mobiliser à un seul Homme pour l’intérêt notre enfant congolais qui est le dénominateur commun dans l’éducation.
Que ce que les établissements scolaires en conflits avec l’état congolais peuvent attendre de cette mission d’itinérance?Wait and see comme disent les anglais.
A la hiérarchie les dernières décisions.
Nanou Mokuba