Au cours d’une communication de mise au point faite dimanche 22 décembre 2019, le collectif des avocats du parc de la Garamba, a réitéré la position du parc en rapport avec le conflit qui l’oppose depuis septembre dernier aux communautés riveraines.
“ La position du parc avait déjà été actée devant le parquet. Elle claire. D’abord le parc n’a jamais porté plainte contre qui que ce soit malgré tous les préjudices subis. En suite le parc a privilégié et continue à privilégier la voie du dialogue parce-que le parque comprend qu’il ne peut vivre sans les communautés locales. ”
L’occasion faisant le larron, le collectif des avocats de la Garamba a tenu a lever l’équivoque sur une prétendue implication des gestionnaires de ce patrimoine mondial de l’humanité dans l’arrestation de Jean-Claude Malitano et Étienne Tandele, deux acteurs de la société civile de Faradje, pour des faits relatifs à ce conflit portée à travers des médias.
“ Le parc n’est impliqué ni de près ni de loin dans cette arrestation. Nous privilégions la cohabitation avec les populations qui entourent et vivent dans le complexe de la Garamba. C’est pourquoi nous n’avons pas porté plainte. Au besoin, le parc a même désisté dans la partie civile de l’action publique. Il n’exigera pas de dommage et intérêt”
Au collectif d’ajouter :
« Nous sommes vraiment au regret de constater que certains médias ne sont pas professionnels dans le traitement de ce dossier. Le minimum qu’ils devaient faire c’est aller avoir l’information à la source ou contacter le parquet. Nous, nous avons pas le pouvoir d’influencer le parquer ni lui donner des injonctions
Par ailleurs, le collectif des avocats du parc de la Garamba a émis le vœu de voir le dialogue en vue sous l’égide du gouvernement provincial, jeter les nouvelles bases de collaboration entre les parties prenantes pour l’intérêt de tous.
Rappelons que les relations de collaboration se sont dégradées entre le parc de la Garamba et les communautés riveraines depuis la signature d’un arrêté interdisant l’exploitation de l’or dans le domaine de chasse de Gangala Nabodio et Mondomisa. Depuis, les structures de la société civile sont montées au créneau pour dénoncer une violation d’un protocole d’accord y relatif. S’en est suivi des manifestations pacifiques et celles violentes jusqu’au caillassage du cortège d’une délégation conduite par le vice-gouverneur du Haut-Uele, Christian Pitanga. À ce jour, deux acteurs de la société civile locale accusés d’être des présumés auteurs intellectuels de ce conflit se trouvent aux arrêts à la prison centrale de Watsa sur initiative du parquet près le tribunal de paix de Watsa.
Orientalinfo.net