Le manager du projet de l’Universal Security (UNISEC), assurant la sécurisation de la mine de Kibali Goldmines, a qualifié mardi 24 décembre dernier, le mémo de la ligue des jeunes unis pour le développement de Watsa contre sa structure d’un acte résultant d’une frustration liée au manque d’informations fiables.
“ J’ai lu le mémo de ces jeunes dans les réseaux sociaux. Mais, dans les bonnes civilités, lorsque qu’on fait un même contre quelqu’un, il va falloir aussi qu’on le mette en copie. C’est qui n’a pas été le cas. Mais, à lire ce mémo, on sent beaucoup plus de frustration. Ces frustrations sont sujettes peut-être par manque d’informations de la part des signataires ” a-t-il estimé.
Monsieur Deogratias Smootch Dilayen s’est exprimé ainsi à l’occasion d’une interview accordée à la presse sur ce sujet d’actualité dans la contrée.
Il a par ailleurs, expliqué le mécanisme d’engagement mis en place pour recruter les agents au sein de l’UNISEC. Une politique unique à son genre basée sur le système de quota de représentativité de toutes les provinces de la RDC. En ce qui concerne les « locaux », elle se fait concomitamment sur base de la proposition du chef du secteur, des notabilités locales et des leaders d’opinion mais, dans la stricte considération de l’équilibre provinciale.
Ce qui fait que le Haut-Uele compte 32% d’effectif actif contre 12%, 10% et 4% respectivement pour l’Ituri, la Tshopo et le Bas-Uele pour un total de 58% pour l’ex grande Orientale. Les des provinces y compris la ville province de Kinshasa, se partagent le reste de quota a-t-il indiqué.
M. Dilayen a toute fois rassuré que l’UNISEC reste ouvert à tous et promet de travailler de concert avec toutes les structures et personnalités du terroir pour améliorer la communication et réadapter ses stratégie d’engagement de personnel en cas de nécessité.
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Profitant faire d’une pierre deux coups, le project manager de l’UNISEC, a tenu à éclairer l’opinion publique sur le départ exigée de son entreprise de Kibali sous prétexte qu’elle serait fin contre avec le géant minier de la province du Haut-Uele.
“ Le départ de l’UNISEC de KGM dépend de la volonté de Kibali lui-même. Mais jusque là nous n’avons pas reçu une lettre de préavis de trois mois comme stipule notre contrat bien qu’il ne nous reste que quelques semaines pour arriver à l’échéance contractuelle. Et surtout que la sécurité est une affaire de confiance. Et donc, nous considérons que le partenaire apprécie notre travail. Ça ne sert à rien de s’agiter pour ça. Laissons le temps au temps. ” a renchéri D. Dilayen.
Rappelons que la ligue des jeunes unis pour le développement de Watsa (LIJUDEWA) a dans une lettre de protestation datée du 21 décembre dernier adressée au gouverneur de province Christophe Baseane Nangaa, accusé le directeur du département, Smith Kombo, de sécurité de Kibali Golmines de manigancer sur fond de l’injustice, favoritisme et discrimination pour le maintien de l’UNISEC pourtant arrivé fin contrat au détriment des entreprises de gardiennage locales. Des allégations rejetées en bloc par l’incriminé. Il avait parlé d’une erreur stratégique dans la démarche de ces jeunes car, ne détenant aucune responsabilité de changer une structure de sécurité sans l’aval de la direction de l’entreprise.
Héritier Mungumiyo