C’est son PDG Mark Bristow à la fois Président du Conseil d’Administration de Kibali GoldMines qui l’a affirmé ce vendredi 08 octobre 2021 au cours de sa 43è conférence de presse trimestrielle tenue sur le site d’exploitation à Durba, dans le Haut-Uele, au Nord-est de la République Démocratique du Congo.
Mark Bristow qui dit avoir cru à la RDC pour consacrer 11 ans déjà à bâtir une économie dans la partie nord-est du pays, estime qu’il y a d’énormes potentialités à exploiter pour créer de la richesse.
Outre le Haut-Uele où Barrick déjà opérationnel dans le projet Kibali compte se déployer sur d’autres territoires pour des nouveaux investissements après avoir réussi à prolonger la durée de vie de sa mine jusqu’à 2040 soit près de 20 années supplémentaires, le Katanga et d’autres provinces du pays sont également dans le viseur de ce magnat d’or mondial.
Le gouverneur de province a illico salué cette annonce avant d’indiquer que KGM reste indubitablement un partenaire le plus fiable pour le développement de sa province.
Au cours de la même conférence de presse à laquelle ont également pris part, le gouverneur de la province du Haut-Uele, Christophe Baseane Nangaa, des élus provinciaux et nationaux et d’autres couches sociales, Mark Bristow a peint un tableau positif de l’évolution des activités de KGM du début jusqu’au troisième trimestre de l’année en cours :
« La mine d’or de Kibali reste sur la bonne voie pour l’atteinte de ses objectifs de production pour l’année (ndlr : 75.000 onces ) et l’accroissement de ses réserves minérales nette après réduction, assurant ainsi son avenir en tant qu’opérateur de niveau 1 pendant au moins 10 années supplémentaires », a-t-il déclaré.
Cette performance de cette mine la plus automatisée du monde, explique-t-il, est inhérente à la mise en oeuvre du nouvel logiciel d’automatisation Sandvik pour les chargeuses de la mine souterraine au côté d’une intelligence artificielle sur tous les générateurs hydroélectriques. Ce qui permet ainsi, le renforcement du contrôle de la puissance réactive de l’installation élargie de batteries qui réduira davantage la production avec le groupe électrogène de secours pour une diminution sensible de l’empreinte carbone de Kibali déjà faible.
De puis son implantation en 2009, Kibali revendique une contribution de 3,7 milliard de dollars américains dans l’économie congolaise dont plus de 95 millions de dollars injectés depuis janvier 2021, dans la communauté locale en faveur des entrepreneurs et fournisseurs locaux qui grâce à sa mine bénéficient également, des transfèrent des compétences et renforcement des capacités.
« À ce jour, Kibali a contribué à hauteur de 3,7 milliards de dollars dans l’économie congolaise sous forme de paiement aux entrepreneurs et fournisseurs, d’infrastructures communautaires et de soutien, de salaires et redevances, taxte et permis. Le succès de notre programme d’exploration continu au tour de la mine confirme le potentiel de croissance des réserves à partir de nouvelles ressources exploitables à ciel ouvert et d’extensions des gisements souterrains à haute teneur, ce qui constitue une indication sur le fait que Kibali sera maintenant matériellement profitable à la RDC et à sa population pour les années à venir », dixit M. Bristow.
Pour plus d’un représentant des populations riveraines, ce rêve et bonne volonté sont loin de rencontrer la réalité car jusque-là, le géant minier reste “ un îlot de richesse dans un océan de misère ” faute d’une politique sociale idoine à la hauteur de son investissement.
Rappelons que la société Kibali GoldMines emploie à aujourd’hui 5 660 travailleurs dont 94% des nationaux contre 6% seulement des expatriés. La construction des routes, de trois centrales hydroélectriques, des écoles et autres sont également à mettre dans l’actif de Kibali GoldMines dans la région.
Héritier Mungumiyo