Cité de Durba pendant la ville morte

Plusieurs personnalités tant politiques que civiles ne cessent d’appeler la population du territoire de Watsa en général et de Durba en particulier au calme mais aussi les forces de l’ordre à la retenue après les échauffourées qui ont émaillées la journée de vendredi 22 octobre 2021.

Pour le gouverneur de province Christophe Baseane Nangaa qui a vite ordonné la suspension de l’opération de démolition des constructions « anarchiques » ayant suscité la colère populaire, seul le dialogue peut permettre de trouver une issue heureuse.

L’autorité provinciale annonce son arrivée sur place pour établir les responsabilités dans tout ce qui s’est passé.

La sénatrice Dieudonnette Mungwananjo déplore ce qui est arrivé au tour de cette question. Elle appelle toutes les parties à revenir au tour d’une tableau de discussion pour trouver une solution durable face à cette situation.

Un autre appel au calme est du sénateur Jean-Bakomito également président de la commission PAJ au niveau du sénat :

« Nous appelons toutes les parties prenantes au calme. Dans ces conditions , le dialogue demeure la seule voie de sortie. Aussi, une enquête devra être menée par la suite pour établir les responsabilités car il y a eu pertes en vies humaines, ce que nous déplorons et regrettons. Vraiment nous en appelons au calme et à la retenue de toutes les parties prenantes », écrit-il.

Des messages de paix sont également lancés par plusieurs autres personnalités et diverses associations qui condamne unanimement les malheurs infligés aux habitants de Mege.

Rappelons que la cité de Durba a connu une scène de violence hier vendredi où la journée ville morte décrétée par la Ligue des Jeunes Unis pour le Développement de Watsa et la Bonne Gouvernance (LIJUDEWA), s’était transformée à des échauffourées entre police et population causant des pertes en vies humaines et d’importants matériels.

Ce samedi, la journée était peu tendue mais avec de feu sporadique dans des endroits où des jeunes continuaient à brûler des pneus.P

Pendant ce temps, la police a lancé un avis de recherche contre les acteurs de la société civile ainsi que des leaders de la jeunesse.

Orientalinfo.net