Gen. Henry Kapend, commissaire provincial PNC/Haut-Uele

Le commissaire provincial de la police nationale congolaise dans le Haut-Uele, a annoncé la traque des boissons prohibées et les détracteurs des autorités légalement établies, lors de la présentation, mercredi dernier à Isiro, à la presse locale, d’un groupe des fugitifs présumés auteurs du dernier cas de meurtre dans la capitale provinciale.

Le général Henry Kapend estime que la commercialisation de ces produits est à la base de plusieurs anti valeurs, notamment des cas d’homicides tel qu’enregistré la soirée du premier janvier courant.

Il prévient que la police va désormais faire son travail pour parer à toute éventualité afin de permettre à la population de vivre dans la quiétude :

« Quand on interpelle les boissons fortement alcoolisées, c’est tout le monde qui crie et vous en voyez maintenant les conséquences! Aujourd’hui, des jeunes de 15 ou 16 ans sous l’effet de l’alcool, ont tué un monsieur, laissant la femme enceinte, quelqu’un qui se débrouillait en vendant du riz et de bananes. C’est pour dire maintenant que la police va passer à la vitesse supérieure, tout ce qui a comme produit prohibé, nous allons interpeller et nous allons demander à ce que tout le monde puisse nous accompagner. Je crois le lot que nous avons intercepté, nous allons dans les jours à venir, le détruire sous la houlette du gouverneur de province. Je voudrais tout de même ici lancer un appel à tous d’aider à encadrer les jeunes. Allez-y comprendre des jeunes enfants pareils qui ont commis ce forfait ont mis toute la ville en psychose pendant au moins trois jours et pendant tout ce temps, n’importe qui commençait à citer les noms des autorités les accusant d’être à la base de cette situation. Je ne vois pas quelle est cette autorité qui aujourd’hui, avec tout ce qu’elle a comme fonction puisse encore chercher à détruire ce qu’elle est entrain de garder. A-t-on déjà vu une autorité chercher des criminels pour aller voler dans des maisons ou tuer, on gagne quoi? », s’est-il interrogé.

De l’occasion, l’autorité policière met en garde les « détracteurs des autorités légalement établies » :

« Désormais, parce que tout le monde aujourd’hui se permet de faire n’importe quoi dans les réseaux sociaux, je crois que nous allons maintenant faire asseoir l’autorité de l’État d’une manière ou d’une autre. On ne doit pas se permettre à la longueur de journée, on n’a rien à faire, mais on est entrain de détruire les personnalités, on détruit les noms des personnalités, on injurie avec facilité et je pense que la police va faire son travail selon les prescrits de la loi. Nous devons chercher à ce que notre province aille de l’avant. Aujourd’hui les gens quittent Aru et arrivent à Isiro en une journée et vous voyez même dans tous les tronçons que nous avons, nous avons lutté très fort à ce qu’il n’y ait pas des barrières policières. Mêmement dans la ville, ne fût-ce qu’interpeller un seul motard, nous ne le faisons pas tout ça parce nous cherchons à ce que la population vive dans l’accalmie. Il y a des véhicules qui circulent sans plaques d’immatriculation, des motards qui se promènent sans casques ni plaques mais on fait semblant, mais dorénavant, nous allons remettre les choses sur les rails », a dit le Gen. Kapend.

Isiro/Joël Lembakasi