Kambale Wasukundi Jérémie, marié et père de plusieurs enfants, opérateur économique, propriétaire d’un magasin des pièces de rechange sur l’avenue Bazanga au centre commercial en commune Mendambo sur place à Isiro, a été présenté à la presse locale l’après-midi de ce samedi 08 janvier 2021.

D’après le commissaire provincial de la police dans le Haut-Uele, le criminel qui est passé aux aveux de ses actes, affirme avoir vécu avec la défunte, une année durant en concubinage sous coulisse soit depuis janvier 2021.

La police quant à elle se félicite de ce nouveau joli coup de filet en mettant la main sur tous les auteurs de derniers cas de meurtres notifiés pendant les festivités de fin d’années, à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele:

 » La police est heureuse de présenter le meurtrier mais malheureuse parce qu’il y a eu mort d’homme, ce qui fait mal à la famille qui a perdu la sienne et les enfants sont restés orphelins. Madame Agnès Bamuo, veuve de son état a été retrouvée morte sans habits exposée devant l’Institut Saint Kizito. Nous sommes partis des enquêtes avec les informations de la maison que les enfants nous ont données, ce qui a été comme piste d’information dans un premier temps et le résultat a été satisfaisant en collaboration avec les services de communication qui nous ont aidé à retracer tous ceux qui ont été correspondants de la défunte ce jour et à partir de là nous avons commencé à fouiller pour interpeler tous ceux qui ont commis ce cas de forfait. […] nous sommes tombés sur le meurtrier de la dame qui est monsieur Kambale Wasukundi Jérémie né le 03/10/1975. Il est commerçant à MENDAMBO où il vend des pièces de rechange, il est concubin de l’infortunée Agnès mais sans pour autant que l’entourage sache qu’ils sont ensemble. Il est marié, sa femmes et ses enfants se trouvent au Nord-Kivu précisément dans la ville de Butembo », explique l’officier supérieur de la police.

Avant d’ajouter :

« Le 30 Décembre 2021, monsieur Kambale Wasukundi Jérémie appela madame Agnès Bamuo au téléphone pour un rendez-vous en utilisant un code pour épargner les enfants de comprendre la scène, lui demandant d’aller récupérer son argent de ristourne (likelemba), et la regretté a annoncé à ses enfants qu’elle allait rapidement récupérer son argent et qu’elle reviendrait rapidement. Ils se sont rencontrés à l’hôtel Anto, où ils ont l’habitude de se rencontrer. Il y a eu ce qui pouvait y être, mais à la suite d’une incompréhension, les choses ont tourné au vinaigre et on a enregistré le cas de décès. Nous sommes allés très loin parce qu’il fallait savoir comment la femme est morte, les expertises des médecins ont démontré qu’elle est morte de l’étranglement, bref, par étouffement, et voilà donc ce qui s’est passé cette soirée, comme l’a précisé le bourreau qui a avoué que la dame a trouvé la mort dans ses mains », confie-t-il.

Le numéro un de la police annonce par ailleurs qu’il y a d’autres interpellations dont celle de tous les responsables de l’hôtel où s’est passé le crime et d’autres personnes qui ont participé d’une manière ou d’une autre pour le déplacement du corps jusqu’à aller le jeter devant l’Institut saint Kizito. Il réitère une fois son message d’apaisement à toute la population, indiquant qu’il n’y a pas d’infiltration de mouvements insurrectionnels et que ces cas n’étaient que des faits isolés.

Le Gen. Kapend conseille cependant à la famille de la victime à ne pas recourir au règlement de comptes, mais plutôt de ne faire que confiance à la justice qui va incessamment tabler sur la situation. De la même occasion l’officier supérieur de la police renseigne qu’il y a eu un autre cas d’homicide la nuit dernière à PK 57 axe Isiro-Niania sur la nationale n°25 où les éléments de la police sont déployés et crois à une issue satisfaisante.

La société civile présente à ladite cérémonie salue cette prouesse de la police et réitère son accompagnement à ce service de sécurité.

La famille de la défunte également remercie le travail abattu par ce service de sécurité qui a fait son travail et attend sur justice soit faite au nom de la victime.

Rappelons que la ville d’Isiro était plongée dans une psychose sans précédent à la suite du doubles meurtre dont celui de madame Agnès Bamuo en pleine période de festivités de fin d’années.

Isiro/Joël Lembakasi.