La journaliste Justine Lifimbo et les autres femmes arrêtées au cachot de la PNC

L’alerte émane de la Fédération des Radios de Proximité du Congo/FRPC avec ses 26 réseaux éparpillés dans toute la République.

D’après un communiqué de cette corporation, la consœur a été arrêtée, agressée puis conduite au cachot de la PNC pendant qu’elle couvrait une manifestation des jeunes contre l’administrateur du territoire d’Isangi ce jeudi 20 janvier.

La FRPC qui condamne cette arrestation qui ternit l’image du pays et remet en question les efforts du gouvernement congolais à instaurer un véritable État de droit, exprime toute sa solidarité à la consœur dont elle exige la libération sans conditions :

« La Fédération des Radios de Proximité du Congo FRPC en sigle avec ses 26 réseaux provinciaux des radios communautaires disséminés à travers toute l’étendue de la RDC, portent à la connaissance de l’opinion nationale qu’internationale que la journaliste Justine Lifimbo de la radio communautaire Bondeko émettant à Isangi dans la province de la Tshopo, a été arrêtée ce jeudi 20 janvier 2022 par les éléments de la police nationale congolaise ».

Selon les informations parvenues à la FRPC, la journaliste Justine Lifimbo couvrait une manifestation des jeunes d’Isangi contre l’administrateur de territoire :

« Au moment de son arrestation, la journaliste Justine Lifimbo a été tabassée et amenée de force au cachot de la police où elle est détenue. Sans entrer dans les considérations de tous ordres, la FRPC et ses 26 réseaux provinciaux condamnent avec la dernière énergie cet acte qui nuit gravement à l’image du pays et sape les efforts du gouvernement de la République visant l’instauration de l’État de droit au pays ».

À la dernière nouvelle, nous apprenons que la journaliste Justine Lifimbo a été relâchée tard dans la soirée vers 20h mais très fatiguée. Cependant, des matériels de reportage, ses chaussures et téléphones sont toujours confisqués par la police.

La rédaction.