Un cas d’incendie grave déclaré ce matin dans le quartier Zebwandra en commune Mendambo, dans la ville d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, au Nord-est de la République Démocratique du Congo.
Il s’agit d’un complexe commercial d’un opérateur économique de divers produits qui est consumé.
C’est autour de 4h de de ce vendredi 18 Mars 2022 que des enfants, du propriétaire du lieu, sept au total, ont constaté le feu et du coup alerté les voisins qui n’ont pas tardé de porter leur secours.
Les dégâts sont énormes : plus de 100 mètres cubes de bois sciés, plus de cent fûts de d’huile de palme, une voiture, une moto triporteur, des bétails et des maisons partis en décombres. On note cependant aucune perte en vies humaines :
« C’est vers 4h de ce vendredi, que nous avons reçu l’alerte des enfants qui dorment en ce lieu de travail et dont les parents habitent la résidence, sur la même avenue non loin de la rue Magbe. Il y à un dépôt de bois sciés, un dépôt d’huile de palme, une alimentation, ajouté les bétails. Et quand nous avons reçu l’alerte des enfants, nous avons trouvé déjà des gens de bonne volonté entrain d’intervenir pour essayer de sauver les enfants et quelques biens. L’origine du feu reste jusqu’ici un mystère. Le bilan est vraiment lourd: nous avons perdu plus de cent fûts d’huile de palme que vois voyer couler comme de l’eau sur le sol, plus de cent mètres cubes de bois sciés, une voiture bien qu’en panne, un triporteur réduits en cendre plus de quatre groupes électrogènes petit format de marque King max et dans l’alimentation on a réussi à récupérer un seul congélateur », explique le journaliste Léon Mangbulu de la radio Nava et correspondant du média en ligne le coq de l’Est.
Sur place, de l’huile renversé a formé un lac dans la cour et le feu continuait de faire rage. Les voisins visiblement mobilisés continuent de tenter de sauver la situation. Sur 100% des biens, ceux récupérés représenteraient seulement près de 1%, deplore le frère cadet de la victime qui salue toutefois la solidarité des habitants qui ont réussi de sauver les jeunes enfants qui passent nuit en ce lieu.
Notre interlocuteur appelle à l’aide de l’État à travers ses services, dans ce coup dur qui risque de remettre à zéro l’économie de l’infortuné :
Ce drame suscite nombre de questionnements qui avancent une hypothèse de présumé conflit, mais réfutée par M. Mangbulu qui n’y croit pas.
» Nous appelons les autorités compétentes, la société nationale d’assurance/SONAS et le service des actions humanitaires de nous venir en aide parce tout ce qu’on a perdu ici, nous a réduit la vie car il y a eu également une importante somme d’argent consumée aussi », a-t-il plaidé.
Les services de sécurité sont descendus sur le lieu pour le constat et l’ouverture de des enquêtes.
Joël Lembakasi / Isiro.
