À Durba en territoire de watsa(Haut-Uele) au nord Est de la République démocratique du Congo, les professionnels de la santé réuni dans l’association des infirmiers tenanciers et structure sanitaires privées du Haut-Uele ont été dans la rue ce mardi 29 novembre 2022 pour dire non à l’insécurité grandissante ces derniers jours dans cette partie de la province allant jusqu’à ciblé les corps soignants et structures sanitaires.
Cette marche pacifique est parti de la clinique médicale Béthel à Duembe en passant par le quartier Toyota, Malemba et Kukundeku pour chuter à Korogo. Les manifestants vêtus en tenue infirmière avec des étoffes d’habit de couleur jaune à la tête et pancarte à la main sur la quelle on pouvait lire ; » Rdc, AITPHASSP/HU dit non à l’insécurité et violence à infirmiers (ères) territoire de watsa scandant des chansons hostile » tobhoyi bha bandits, tolembi violence. (Ndlr; nous refusons les bandits, disons non à la violence) ont chuté à Korogo avant qu’une délégation ne soit rendue à Watsa chef-lieu du territoire où un mémo sera lu et déposé à l’autorité territoriale.
Une manifestation qui intervient au terme de l’organisation de deux journées sans pharmacies quelques semaines après le sabotage d’une structure sanitaire de la place par un groupe des bandits à Duembe. Ce jour là, mercredi 09 Novembre 2022, ces malfrats estimés à une trentaine des personnes, ont, près d’une heure durant, encerclé le centre hospitalier Béthel se trouvant à Duembe avant de forcer les portes et blessé la quasi-totalité des malades s’y trouvaient et extorqué des téléphones, argent et autres biens de valeurs.
Il sied de signaler que cette marche qui n’a pas été encadrée par les éléments de l’ordre n’a connu aucun incident.
Précédemment, Mechack Tadri Mogo, président de leur association avait indiqué avoir recensé une dizaine de cas d’agression, torture et viol sur les infirmiers et pharmaciens à Durba et une vingtaine sur l’ensemble du territoire. Outre la grève générale observé deux jours durant soit lundi et mardi, les tenanciers des pharmacies et structures sanitaires privées disent qu’ils organiseront une série d’activités pour interpeller les autorités compétentes de trouver solution cette problématique de l’insécurité grandissante dans la cité en général et qui touche plus particulièrement les structures sanitaires.
« C’est pour la première fois que le pharmacies et les structures sanitaires puissent fermer leurs portes à Durba. Nous l’avions fait ainsi suite à l’insécurité grandissante dans la cité minière de Durba et dans le territoire de Watsa en général. Nous avons compris qu’il y a une porosité au niveau de la justice puisque ces malfrats sont souvent arrêtés, amenés au niveau de la police et même transférés au niveau de la province centrale de Watsa, mais à après un ou deux jours, ils reviennent dans la cité. C’est comme ça qu’ils habitué avec ces sales besogne et maintenant il sont entrain d’étendre leurs sabotages jusque dans les structures sanitaires. Actuellement avec cette insécurité, les infirmiers n’arrivent plus à administrer convenablement les soins aux malades. Ils vivent la peur au ventre surtout la nuit, on ne sait plus s’occuper promptement des urgences par crainte de recevoir des malfrats qui se tournent contre nous. C’est la population qui reste exposée »
Ariko Timothée