Les violons ne s’accordent pas entre le chef de la chefferie Ndolomo et la famille «régnante» en territoire de Dungu, province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
Selon Emmanuel Uloyo Kulangela ,doyen des chefs des groupements de la chefferie de Ndolomo qui confirme la nouvelle, cette famille reproche à l’autorité coutumière notamment la mégestion de l’entité favorisant le sous développement de ,la division entre les fils et filles de cette chefferie,le manque de collaboration,détournement de fonds publics, l’excès de pouvoir,le manque de collaboration et autres.
Par conséquent,cette situation est à la base de la paralysie répétitive des activités socio-économiques et du manque de l’autorité de l’État observé dans cette partie de la province du Haut-uele.
« Nous famille régnante avions dit comme notre frère a étudié,il devrait bien diriger notre chefferie et l’amener vers le développement c’est pourquoi nous l’avons soumis à l’État pour intronisation. Mais malheureusement actuellement,on constate avec amertume que notre chefferie est en problème,pas d’administration tous les agents se sont éparpillés, nous avons convoqué une réunion de consultation, mais malheureusement il n’a pas voulu échanger avec nous. C’est qu’il a fait n’a pas été à la satisfaction de la population et le développement du milieu. C’est pourquoi,nous voulons son changement,on nous a dit en cas de problème il faut écrire aux autorités, nous l’avons déjà fait. Nous voulons le changement à la tête de la chefferie» a-t-il indiqué
Contacté,l’incriminé qui rejette en bloc ces allégations,parle d’une instrumentalisation orchestrée par des personnes de mauvaise foi en quête de pouvoir.
Pour Jean-Pierre Mbikondolomo comme c’est de lui qu’il s’agit,compte sur la médiation des autorités afin de trouver solution à cette situation.
« Je n’ai aucun problème avec la famille régnante. Ça c’est un motage de trois chefs du groupement qui disent que c’est la famille régnante alors que c’est faux. Comme eux aussi étaient candidats pour devenir chef de la chefferie,et qu’ils n’ont pas été comptés, c’est pourquoi ils cherchent à tout prix nuir à ma personne pour gagner la confiance des autorités. Nous sollicitons auprès des autorités un dialogue pour résoudre le problème.» a-t-il réagi
Pour sa part, la société civile situation qui s’inquiète de cette situation, plaide pour l’intervention urgente des autorités compétentes afin pallier à cette situation qui risquerait d’impacter sur la période électorale car renchérit-elle,actuellement il n’y a pas l’autorité de l’État dans cette entité territoriale.
En réaction Gilbert Manekoy ministre provincial de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières du Haut-Uele indique avoir sur la table la situation.
Il invite les parties à la patience et à cultiver la paix pendant cette période électorale.
Pierre Mungu